Encyclopédie Ésotérique – Volume D

Dix

Le symbolisme du nombre dix procède de circonstances contingentes. Dans la Nature, il n'y a pratiquement aucun invariant correspondant à ce nombre, ou de phénomènes le mettant en évidence à titre privilégié.Du fait que les premiers systèmes de numération sont partis de cinq, le nombre de doigts — dix — peut représenter une unité d'ordre supérieur (qui aurait pu tout aussi bien être six, si l'on admettait cette hypothèse).Dans la tradition kabbalistique, la division ternaire est fondamentale. Trois ternaires constituent un ensemble de neuf, parfaitement propice à symboliser tout ce qu'on voit dans la Nature.Poser le Principe du Neuf et, en dehors de lui, constituer la dixième unité (comme dans les Séphiroths, voir ce mot), c'est parfaitement concevable, mais n'ajoute rien qui ne soit, à certains égards, gratuit.Il semble plus intéressant et moins arbitraire de considérer le dix (et le zéro, qui lui est équivalent en système décimal) comme la tête de la série 1, 2, 3, 4. Si l'on essaie de partir de la plus petite quantité possible de nombres les plus petits possibles pour reconstituer la série des nombres entiers, on voit que dans la série 1, 2, 3, on a :

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Djinn

Djinn — ( Pluriel : Djennoum)Génies intermédiaires entre l'ange et l'homme et que les Arabes et les Rabbins croient nés directement d'Adam sans le secours d'Ève.

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Doctrine Secrète

Doctrine secrète — Nom donné à un livre très connu ayant précisément pour but de la dévoiler.Ce livre, de Madame Blavatsky, Fondatrice de la Théosophie, n'apporte pas une lumière définitive sur le monde secret qui, par nature, échappe à toute doctrine.

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Domification

Domification — Opération astrologique ayant pour but de fixer la position des Maisons dans un thème natal (voir au mot Thème).

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Dominante

Dominante — Dans un thème astrologique, on appelle Dominante élémentaire l'élément (Feu, Terre, Air, Eau) correspondant aux signes zodiacaux contenant le plus de planètes et les planètes les plus importantes.On appelle Dominante zodiacale le couple de signes correspondant, d'une part, au signe qui se trouve à l'ascendant et, d'autre part, au signe contenant le soleil. (Si le soleil est voisin de l'ascendant, la dominante est donc définie par un seul signe zodiacal).On appelle Dominante planétaire, une notion malaisée à définir ; elle procède du fait que le signe dans lequel se trouve le Soleil (ou l'Ascendant, ou tel autre élément très important du thème), est gouverné par une planète et que cette planète joue un rôle déterminant dans la personnalité ou le destin du natif. H.-J. Gouchon propose un barème numérique d'évaluation qui s'efforce de tenir compte de tout ; c'est une entreprise louable et qui peut rendre service — mais le procédé préconisé est long et, comme le dit très honnêtement l'auteur lui-même, les coefficients attribués sont peut-être à mettre au point.

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Doppelganger

Doppelganger — Nom allemand du double (voir ce mot) dans les ballades.Le Doppelganger apparaît au chevalier lorsqu'il court à sa perte et lui donne de surnaturels avertissements sur le moment de son trépas.

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Double

— Double — Chez les Égyptiens, on distinguait fondamentalement le Ba et le Ka. Le Ba, corps terrestre, était iconographiquement représenté par un épervier à tête humaine. Le double, le Ka, habitait le tombeau et: vivait des offrandes (d'ailleurs le plus souvent fictives, c'est-à-dire figurées) ; il était lui-même voué à une vie magique, et avait exactement la même forme que le corps. C'était le double.La destruction du Ba entraînait celle du Ka et dispersait ainsi la personnalité — d'où l'extrême vigilance avec laquelle on protégeait physiquement et magiquement les momies. Il existait par ailleurs des statues qu'on substituait ou superposait à la momie et qui pouvaient servir de support au Ka. Elles devaient subir l'opération magique du Sa.Dans toutes les religions — où le double et l'âme sont souvent confondus — on pratiquait au moment de la mort des rites aidant à son «dégagement»  (voir âme ). L'iconographie a popularisé la notion de l'âme quittant le corps sous la forme d'un oiseau blanc, etc... Ce qui permet de faire la distinction propice. En effet, le double se dégage du corps, mais lentement, et y adhère encore par un prolongement fluidique aussi longtemps que les organes vivent.De cela, nous avons une notion expérimentale, mais dès que la mort se produit, on ne sait pas avec précision si le prolongement fluidique devient extrêmement ténu et disparaît progressivement, laissant le corps fluidique libre de toute attache après un certain temps — ou si, au contraire, la mort du corps entraîne le dégagement brusque.La métapsychique opine pour la première hypothèse. La grande difficulté de cette étude réside en ce qu'il est difficile, quoi qu'on en pense, de fixer avec précision le moment de la mort.Quant au double en soi — et en mettant par conséquent de côté le problème de sa survie au moins provisoirement — ce que l'on sait nous est fourni par la Tradition, par l'Histoire et par l'expérience. La Tradition rapporte une multitude d'histoires légendaires dans lesquelles les héros (en Orient surtout) quittent leur corps et le réintègrent.Ces choses sont décrites en tout cas de telle façon que si les auteurs ou adaptateurs n'ont pas copié les uns sur les autres, le processus reste fidèle à lui-même dans les différents récits. L'histoire, de son côté, nous fournit une quantité de récits analogues. Sans parler du cas de Lazare, qui a été donné pour un dédoublement imprudent ayant failli mal finir, les récits, que la petite histoire nous fournit, décrivent ce que la métapsychique nous montre aujourd'hui.Les histoires de voyage glanent aussi en pays étrangers des faits qui sont du même ordre. La civilisation mexicaine ancienne, si isolée de toutes les autres, a une conception analogue à la nôtre du dédoublement. Au Thibet, tous les voyageurs ont rapporté avoir assisté à des dédoublements, et vu les corps fluidiques de projection (ce qui est un peu différent) ; ils ont décrit aussi l'aventure de ceux qui ont exploré le domaine de la mort. Il s'agit de gens qui, sous une influence quelconque ou sans cause connue, sont tombés en état de mort apparente. A leur retour, ils racontent avoir visité des contrées étranges, qui sont soit des enfers, soit des pays de rêve, soit des sites ressemblant en tout point à ceux qu'ils connaissent.Ces variations mises à part, tous reconnaissent invariablement :1°) Qu'ils avaient, dans cet état, une impression de légèreté et d'immatérialité extraordinaires.2°) Qu'ils se déplaçaient aussi vite que la pensée.3°) Qu'ils restaient reliés à leur corps par un filament immatériel en apparence, mais élastique et qu'ils ne pouvaient pas rompre.Dans les expériences de métapsychique, on sait que le double est décrit comme corps astral (voir ce mot) et que sa description et celle de ses propriétés visibles corroborent en tout point les récits dont nous venons de parler.On sait qu'une technique relativement simple permet d'obtenir le dédoublement (voir ce mot) ; mais il faut bien distinguer le dédoublement proprement dit, dans lequel le corps fluidique se trouve effectivement et visiblement dans un autre lieu — du dédoublement subjectif, dans lequel un phénomène de voyance donne l'illusion au sujet qu'il est effectivement ailleurs.

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Doubtchen

— Doubtchen — Nom donné, au Thibet, à ceux qui sont doués de pouvoirs, et qui signifie sage-magicien.

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Douze

Le nombre Douze doit toutes ses propriétés symboliques au fait qu'il est le produit de trois et de quatre. Quatre, nous l'avons vu, est l'explicitation du binaire (voir aux mots Quatre, Croix, Carré), c'est-à-dire qu'il est le principe de la combinaison des éléments deux à deux en système binaire.Exemple : le système binaire est celui des oppositions simples (Feu-Eau, Terre-Air).Le principe de toute opération combinatoire en système binaire est la répartition en quatre résultantes (Chaud-Sec, Chaud Humide, Froid-Sec, Froid-Humide).Le Trois, au contraire, a le caractère spécifique de ne dériver que de l'unité et de mener à l'unité (voir au mot Trois).Dans ces conditions, douze représente la forme générique des opérations combinatoires :1°) Du binaire et du ternaire.2°) Du ternaire et du quaternaire.Nous verrons par ailleurs que le pentenaire ne procède de rien (c'est le quaternaire qui dérive du pentenaire) De sorte que douze occupe une position privilégiée suivie d'aucune autre position analogue.Pour l'humanité dans l'état d'avancement où elle s'est trouvée jusqu'alors, le système duodécimal a été le plus propre à symboliser toutes les synthèses possibles ; c'est pourquoi la référence du cycle zodiacal est d'application quasi universelle. Le cycle zodiacal combine notamment :1°) L'unité, par la continuité du processus de développement des signes (voir au mot Astrologie).2°) Le binaire, par l'opposition diamétrale (deux signes diamétralement opposés ont une valeur opposée ou complémentaire, une polarité inverse, appartiennent à des Éléments inverses, etc...).3°) Le ternaire (ternaire des signes du Feu, ternaire des signes de Terre, etc...).4°) Le quaternaire (quaternaire des signes cardinaux, quaternaire des signes mobiles...).Parallèlement au Douze zodiacal, d'autres systèmes symboliques participent de la division duodécimale — des douze mois aux douze Apôtres en passant par les douze heures du cadran et les douze pierres de l'Ephod. Tout cela est prétexte à beaucoup de littérature mais n'ajoute pas grand-chose au symbolisme numéral qualitatif.

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Drac

— Drac — Nom languedocien des feux follets. Dans cette région, on leur attribue un rôle malfaisant et le pouvoir de se rendre invisibles pour opérer des facéties.

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Druides

— Druides — (De Deru, chêne) — On leur attribue bien gratuitement des pouvoirs magiques. Certes, les Druides de haute classe étaient plus ou moins initiés ; mais essentiellement, le druidisme était une philosophie plus qu'une religion.Encore que leur philosophie soit imprégnée des superstitions propres à leur temps, les Druides professaient nombre de vérités scientifiques et de rudiments philosophiques assez positifs.Ils étaient non seulement prêtres, mais administrateurs ; sur la fin de leur règne en Gaule (début de la Gaule chrétienne), ils se livrèrent à des cruautés et des exactions qui ont contribué à leur disparition.Par contre, les Druidesses prophétisaient et semblent même avoir eu, longtemps encore après l'établissement de la civilisation chrétienne en Gaule, le monopole de prophéties réputées.Elles tiraient leurs oracles de toutes sortes de supports de voyance et notamment de l'examen des entrailles et de l'écoulement du sang de victimes humaines.On possède des renseignements sur les Druides et les Druidesses par Rome, qui envoya en Gaule plusieurs observateurs.Aucun des documents les concernant ne font état de leurs atrocités. Par contre, les documents chrétiens, visiblement inspirés d'un désir de les supplanter, semblent en exagérer démesurément l'importance.

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