Radiesthésie - Géobiologie
L'être humain, où qu'il se trouve, et plus généralement l'ensemble des éléments terrestres, concrétisés, « animaux, végétaux, minéraux », ne peut se soustraire à l'action des agents géologiques, météorologiques ou cosmiques.
Ces forces extérieures agissent puissamment, en particulier sur l'homme, non seulement par leur action constante, mais surtout par leurs variations brusques ou la violence de leurs effets.
Tout radiesthésiste et particulièrement le géobiologue trouveront ici une importante source de savoir transmis par des hommes de terrain.
La « merveilleuse » sensibilité des instruments de physique.
S'il existait réellement un «rayonnement sourcier », objectent nos.adversaires, il ne pourrait échapper aux instruments infiniment sensibles dont dispose la science moderne. On enregistre et on mesure des ondes de toutes longueurs, depuis celles de trente kilomètres jusqu'à-celles de 1/100.000.000 (un cent-millionième) de millimètre - rayons ultra-X. -
Comment les savants n'auraient-ils pas rencontré, dans cette série gigantesque, le rayonnement spécifique des sourciers, puisqu'il•est capable de faire mouvoir une grosse baguette ou un lourd pendule dans la main du prospecteur ?
Objection spécieuse, mais peu consistante.
D'abord, ce n'est pas sur la baguette ou le pendule qu'agit la force•en question; c'est sur l'organisme du sourcier ...
Or l'organisme humain - dans l'espèce le cerveau et le système nerveux- est une machine incomparablement plus sensible que le plus délicat des instruments utilisés par la science. La cellule photoélectrique,dont on admire à bon droit la délicatesse et la sensibilité, est encore 100.000 fois moins sensible que notre oeil ! Vous entendez ? Non pas deux fois, non pas dix fois, mais cent mille fois! Alors ?
Quant au compteur Geiger et à la cloche de Wilson, ces merveilles de la science de nos jours, voici ce qu'en disait récemment M. l'ingénieur P. Toulon:
« S'ils sont un peu plus sensibles (que la cellule photoélectrique) ils n'ont cette sensibilité qu'à des intervalles de temps énormes, et le physicien qui les utilise ressemble à un noctambule qui chercherait à faire des expériences à la lumière des éclairs. »
Le même physicien ajoute plus loin :
« Que dire des nouveaux rayonnements de «neutrons », récemment découverts, pour lesquels nos détecteurs actuels sont encore bien plus primitifs que la «patte de grenouille» des premiers temps de l'électricité ? »
Mais pourquoi nous attarder à parler de rayonnement ?
La science radiesthésique a fait de rapides progrès et l'on sait aujourd'hui que ce qui se produit à la verticale des courants souterrains, et à quelques autres plus rares endroits, c'est une émission, une montée verticale d'ions résultant de la désintégration de matières radioactives véhiculées par l'eau.
La présence de ces émissions est facile à constater, puisqu'elles ont la propriété de rendre l'air bon conducteur et de décharger l'électromètre. L'ingénieur Cody l'a prouvé par un nombre imposant d'expériences.On arrive même à mesurer scientifiquement le degré d'ionisation de la zone dangereuse en mesurant le temps que mettent les lamelles de l'électroscope à revenir à la verticale.
Les indications de ces appareils sont plus exactes que celles qu'on peut attendre d'un sourcier, car celui-ci est toujours sujet à des variations de sensibilité que ne connaît pas la machine.
Mais le sourcier présente le grand avantage" de trouver presque instantanément les zones ionisées, tandis que l'instrument exige un temps de pose et des conditions hygrométriques et autres qui sont parfois lents et difficiles à réaliser.
Père Achille-M. DESBUQUOIT