Encyclopédie Ésotérique – Volume P

Lettre P

La 16ème lettre des deux alphabets grec et anglais, et la 17 de l'hébreu, dans lequel son nom est pé ou pay, avec une bouche pour symbole, correspondant également, comme dans l'alphabet grec, au nombre 80.

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Pacte

— Pacte — Le Pacte avec le Diable a été fort en vogue au Moyen Age.On en aurait peut-être oublié l'existence si le Faust de Goethe n'en avait prolongé la notion jusqu'à nous. Pourtant, aucune pratique n'a eu autant de vogue ni de mystérieux attrait. On la décrit de mille manières. Toujours elle comporte une préparation ; vie nocturne, alimentation composée de mets interdits selon les rituels anciens, etc... ; puis, une invocation nécessitant un matériel variable mais toujours une flamme ou un brasier ; puis enfin la signature d'un contrat, ou pacte, signé avec du sang provenant du bras gauche.Les grimoires imaginent d'accompagner ces cérémonies de toutes sortes de formules consacrées et entremêlées de blasphèmes, et d'en fixer le protocole d'une manière si complexe que peu de gens se seraient effectivement trouvés en posture de pouvoir y souscrire. Aussi existe-t-il des pactes tacites et des équivalents de pacte.Au vrai, les sorciers ont moins fait pour le diable que les théologiens eux-mêmes. L'esprit scholastique aimant à classer et à clarifier les choses, il se trouve que les démonologues ont dressé à l'usage des théologiens des tableaux fort utiles à la fois aux adeptes sorciers et aux chercheurs actuels.De plus, le point de vue des théologiens, auxiliaires de la justice, ne laisse pas d'être inquiétant par l'acception démesurément large qu'il accorde au pacte. En effet, relève du Pacte tacite avec le Diable toute pratique dont on espère un résultat ne procédant ni des lois de la nature ni de l'intervention divine sollicitée en bonne et due forme.On voit quel danger permanent auraient couru les inventeurs et quels dangers couraient en fait les guérisseurs, magiciens et « philosophes » divers. Les mêmes théologiens considéraient comme équivalent au Pacte le fait de recourir aux services de ceux qui se trouvent dans le cas de pactiser.On voit tout le parti qu'il était possible de tirer de cette conception lorsqu'il s'agissait de compromettre un indésirable. Le Pacte formel, tel que le définissent les théologiens, suppose un commerce personnel avec le Diable, mais s'entend aussi du fait d'avoir recours à un invocateur pactisant ou même du fait d'invoquer Satan dans l'intention. Tous les détails nécessaires ajoutés pour éclairer des décrets, constituaient un excellent manuel de pactologie.Le vulgaire, qui ignorait les textes mais s'imprégnait inconsciemment de la consistance donnée à la chose, ajoutait maint détail pittoresque dont le meilleur n'est pas toujours resté dans la légende. On sait toutefois que, selon la croyance populaire, celui qui avait souscrit un Pacte avec le Diable perdait son double; aussi n'avait-il plus d'image de lui-même lorsqu'il se regardait dans la glace — aussi ne portait-il plus d'ombre lorsqu'il était au soleil, etc...Les effets bénéfiques du Pacte (jeunesse, invisibilité, toute-puissance, ubiquité, richesse, séduction, etc...) ne duraient pas éternellement mais seulement une vingtaine d'années.D'ailleurs, le Diable raccourcissait quelquefois le délai par pure filouterie ; inversement, il se faisait bassement duper comme un enfant... Le folklore allemand est plein de légendes sur les roueries des paysans à l'égard du Diable.Tel celui-ci, qui fixe pour condition au diable de remplir sa botte d'or — après avoir pris soin d'en ôter la semelle et l'avoir placée au-dessus d'une immense fosse ; tel cet autre qui promet au diable tout ce qui poussera sur son champ, mais plante des betteraves et contraint le diable à se contenter des feuilles, et renouvelle l'exploit l'année suivante en promettant au diable le dessous du sol mais en plantant, cette fois, du blé.A côté, ou au-dessus de ces enfantillages, les grands personnages faisaient les choses plus sérieusement. On connaît le cas Faust, qui est légendaire, mais est inspiré, dit-on, d'une histoire vraie. La Bibliothèque Nationale conserve précieusement le Pacte signé du sang d'Urbain Grandier, l'infortuné prieur de Loudun. La Bibliothèque de l'Arsenal possède aussi une belle collection de grimoires, sceaux et pantacles diaboliques, qui donne en quelque sorte corps à la vérité historique du Pacte. Reste à expliquer à quoi correspondait réellement ce contrat extraordinaire. A la vérité, bien des hypothèses sont ouvertes.D'abord, on peut dire que le taux de réalité concrète du Pacte est le même au minimum que celui de la lutte d'Abraham avec l'ange, ou que celui de la Tentation de Saint Antoine. Dans des manifestations de cette envergure ou de cette consistance, il faut opter soit pour la valeur mythique et symbolique pure, soit pour le phénomène hallucinatoire, soit pour une réalité concrète d'un ordre quelconque. A considérer les choses d'un point de vue rationaliste critique, nous savons que la question remet en jeu l'éternel problème du critérium de la réalité. C'est une impasse.On eut considérer le Pacte comme une vérité pragmatique, comme un concept, opérationnel, ou tout autre chose du point de vue épistémologique. Du point de vue expérimental, on peut plus simplement rapprocher les éventuelles apparitions du Diable des apparitions concrètes d’entités. Les voyageurs du Thibet rapportent des choses plus extraordinaires et disent les avoir vues.Par ailleurs, ce que nous savons de la métaphysique justifie assez leurs dires, même si on leur accorde une large part d’exagération involontaire, et puis, tout de même, ne faut-il pas en revenir à cette question limitaire : Qu'est-ce que la réalité ?

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Pa-Koï

— Pa-Koï — (Ou BAT-QUAI ou Pa-Koua, ou « traits-indices»). Élément d'une symbolique chinoise traditionnelle très complète et difficile à résumer. Le Pa Koï est un trigramme dont chaque composante peut être soit un trait continu, soit un trait interrompu. Il y a donc huit figures composant ensemble la Roue des Pa-Koï. Le Trait continue symbolise l’élément masculin et actif ; le trait discontinu symbolise l'élément féminin et passif. Chaque trigramme prend une signification particulière du fait qu'il est situé vers un point de l'espace.D'ailleurs, chacun d'eux correspond originairement à l'une des directions de l'espace, ce qui se comprend aisément puisque les points cardinaux ont, en philosophie chinoise, une valeur symbolique et notamment une polarité. Pour le faire comprendre simplement, le mieux est de se servir du système des coordonnées algébriques ordinaires, qui ont chez nous aussi une polarité définie (voir figure).Dans l'espace, on aurait de même des zones de polarité +++/++-/+-+/+--/-++/-+-/--+/---/ce qui nous ramène aux Pa-Koï et en démontre les correspondances spatiales. Ces dernières sont, en fait, les suivantes :

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Palladium

— Palladium — Petites statues douées de vertus protectrices magiques et dont on ornait la plupart des villes de l'Antiquité.Le Palladium de Troyes était célèbre, celui de Jérusalem également, mais la représentation des images y étant proscrite, elle consiste en une inscription sur plaque carrée.

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Palingénésie

— Palingénésie — Le mot signifie textuellement nouvelle naissance.Il s'emploie tantôt en parlant de la deuxième naissance qui est le fruit de l'initiation, tantôt des renaissances dont fait état la doctrine de transmigration.

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Panacée (Universelle)

— Panacée (universelle) — La panacée fut l'un des rêves des alchimistes, si l'on en croit les dictionnaires.En fait, cette expression désigne un stade de l'ascèse alchimique, stade caractérisé par la possibilité d'effectuer la guérison par contact ou par simple volonté.Il ne faut pas croire pour autant que lorsqu'un homme en arrive là, il n'est pas capable aussi de faire des élixirs souverains.Il ne faut donc pas croire que la Panacée Universelle soit seulement une abstraction. Il est notamment un alchimiste contemporain qui s'est consacré pendant des années à reprendre minutieusement les indications des alchimistes et à trouver en cours de route (il n'en est que là pour l'instant) une certaine panacée secondaire ayant les aspects prévus et qu'il a fait analyser.On y retrouve notamment, à l'état hyper-concentré, toutes les vitamines, de la pénicilline et pas mal de corps inconnus. Il sait quels efforts intérieurs lui coûte cette découverte et pense être plusieurs années avant d'en arriver au stade suivant. Cela posé, attendons. Il sait aussi que sa culture scientifique ne lui sert à rien, en l'occurrence, qu'elle est notamment incapable de lui dicter le moyen de transmettre en clair ce qu'il a fait depuis le début de son expérience (voir le mot Alchimie).

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Pantacle

— Pantacle — Dans cet article un peu long, nous avons cru devoir réunir ce qui concerne les charmes, les amulettes, les talismans, les pantacles, les fétiches, etc., ce qui en rendra l'exposé plus clair. Au point de vue classificatoire, il faut d'abord distinguer le gris-gris des populations primitives. Sous la forme de biang, de mkissi et autres noms, ces gris-gris sont des figurations sculptées du protecteur de la tribu.La vertu magique s'en comprend par conséquent aussi aisément que celle des effigies de saint Christophe appliquées sur le tableau de bord des voitures automobiles. Certains gris-gris ont une valeur plus spécifique en ce sens qu'ils protègent plus spécialement des maladies. On les appelle aussi charmes ou médecines.La seconde appellation se comprend d'elle-même puisque le sorcier s'appelle aussi, dans les civilisations primitives explorées par les Blancs, medicine-man. Quant à la première appellation, elle montre par ses propres moyens qu'elle dépasse le cadre des primitifs ; son étymologie (carmen) indique que des rites incantatoires président à sa confection et que la pratique s'en est conservée au-delà de la période romaine En fait, elle s'est conservée jusqu'à -nos jours.Le gris-gris contient des éléments animaux, végétaux ou minéraux qui ont pour but la protection. Ils se portent suspendus au cou, au poignet ou en toutes sortes d'endroits du vêtement. Il y a aussi des gris-gris qui protègent l'habitation ou le bétail. Le vocabulaire latin a donné à l'ensemble des objets de ce genre le nom d'amuletum, qui a donné le mot amulette ; du portugais, par contre, est venu le mot fétiche (de faticeira, sorcière), se rattachant donc indirectement à la notion de fatum au sens de sort. On voit que tout cet ensemble, avec des variations de nuances ou de qualité dues aux circonstances ou aux conditions culturelles locales, forme une unité.L'amulette, pour prendre génériquement les mots et objets désignés ci-dessus, a donc la valeur d'un protecteur passif contre les « influences ». Le Talisman, au contraire, nous introduit dans la magie active, mais encore protectrice à beaucoup d'égards. Le mot hébraïque Tselem, image, peut avoir eu le sens d'image magique ou consacrée ; c'est, en tout cas, ce sens qu'on retrouve dans le mot grec Telesma (voir le texte de la Table d'Emeraude), qui a d'ailleurs la double signification d'objet consacré et de prinopérant.Le mot a été colporté par les Arabes, qui en ont fait Talasim (et au singulier Tilasm). Alors que l'amulette utilise une chose naturelle (herbe, poudre) et laisse agir sa vertu propre, le talisman résulte d'une spéculation intellectuelle et d'une fabrication magique. Il est volontairement dirigé sur un but défini et n'est donc valable que dans ce but. La confection d'un talisman requiert donc une connaissance des analogies et de leurs correspondances magiques.Le Pantacle est, au contraire des éléments qui précèdent, un véritable outil d'action. Le radical pan, qui figure dans ce mot, indique qu'il est d'essence universelle, qu'il est axé sur le macrocosme. L'astrologie et son symbolisme macrocosmique tient d'ailleurs dans le contenu des pantacles une place importante. Le pantacle est donné comme un émetteur fluidique ; aussi le conditionnement de son influx doit-il se faire selon les règles d'un art complexe qui tient compte à la fois1°) de la valeur symbolique et magique des chiffres, lettres et mots y inscrits ;2°) de la valeur symbolique et magique de sa forme et de la forme des dessins y inscrits ;3°) du moment où le pantacle est dressé ;4°) de l'état de préparation dans lequel se trouve celui qui le dresse du point de vue des harmonies fluidiques convenables. Le Pectoral, qu'on trouve couramment sur les momies égyptiennes et que portait le Grand Prêtre des Hébreux, est un pantacle dont la description se trouve dans la Bible si minutieusement qu'il faut bien supposer l'importance de chaque détail.Se rattachant encore aux amulettes, talismans et pantacles, outre le grand Pectoral, les Téraphims (tala, guérir), pantacles de divination et de protection magique tout à la fois, affectant des formes humaines et dont il est plusieurs fois question dans les Écritures. Les Phylactères sont des rouleaux de parchemin portant des inscriptions diverses ; chez les Hébreux, les textes inscrits dans le Phylactère sont les passages suivants de l'Ancien Testament :Exode XIII, 1-10 ; Exode XIII, 11-16, Deutéronome VI, 4-9 ; Deutéronome XI, 13-21. Ce rouleau est suspendu à l'un des montants de la porte de la maison. Le Palladium est une statuette protectrice, mais peut aussi, en pays israélite, se réduire à une inscription ; il protège généralement une ville contre toutes sortes de fléaux. Les Golems sont des statues magiques animées (voir ce mot).Le Yantram, figure dans laquelle les Hindous insèrent un mantram. Le Kayac, formule ou mantram enfermé dans un étui et qui a une triple valeur, magique, ésotérique et protectrice. Les sceaux et formules chinoises• comportant presque toujours des trigrammes symboliques (voir au mot PA­KOI) Les Clous magiques, les lames talismaniques, pantacles d'anathème, anneaux magiques, etc... relevant aussi de l'amulette ou du pantacle. Pour leur confection, nous ne pouvons mieux faire que de renvoyer le lecteur au livre parfaitement documenté de Jean Marques-Rivière : Amulettes, Talismans et Pantacles.Par ailleurs, on peut se poser la question de l'efficacité de tout ce matériel magique. Nous ne pouvons consacrer de longs développements à cette question qui le mériterait. Proposons pourtant quelques sujets de réflexion. Que l'objet magique (bénéfique ou maléfique) soit effectivement porteur de « quelque chose », cela semble possible : qu'on se rappelle le tragique destin des différentes personnes ayant participé aux fouilles, ayant violé la sépulture de Tout Ankh Ammon. Nous pourrions citer quelques faits concernant un scarabée d'or provenant d'Égypte ; mais nous préférons relater l'expérience suivante, faite à Paris, devant un public de plusieurs centaines de personnes.Nous accompagnions une amie à une conférence sur la psychométrie, à la Salle de Géographie à Paris. Cette amie, qui revenait de Laponie, où elle avait passé une année, portait au doigt une bague qu'un sorcier lapon lui avait donnée. Cette bague n'avait, dans sa forme, rien de très particulier, sinon qu'elle était dans le pur style lapon. Cette bague fut soumise, enfermée dans une enveloppe — et parmi une centaine d'autres enveloppes contenant les objets les plus variés — au psychomètre.Ce dernier prenait les enveloppes une à une, dans la grande corbeille où elles avaient été mêlées. Lorsqu'il en arriva à celle qui nous intéresse (et personne, pas même nous, ne pouvait savoir si c'était cette enveloppe-là), après l'avoir saisie par un coin, il la laissa tomber à terre avec un recul et une physionomie angoissée. « Cet objet est terriblement dangereux, dit-il après quelques instants. C'est un objet d'envoûtement, venez le reprendre et débarrassez-vous-en tout de suite.Je ne sais pas comment parce que je ne connais rien à ces choses-là, mais emportez cela, tout de suite, tout de suite... » Notre amie avait reçu cette bague à titre de cadeau « amical » et ignorait tout ce qui avait pu être pratiqué sur cet anneau. Ajoutons — mais cela n'a qu'un intérêt anecdotique — que peu crédule, cette amie ôta simplement la bague en rentrant chez elle, puis la rangea dans un coffret qui contenait, parmi quelques menus objets, la photographie de son mari — auquel il est arrivé depuis la série de catastrophes la plus caractérisée.

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Pantacles (Inscriptions)

— Pantacles (inscriptions) — Les inscriptions portées sur les pantacles sont le plus souvent en langue latine (plus ou moins correcte d'ailleurs), mais rarement en caractères latins.La tradition judéo-chrétienne reconnaît plusieurs alphabets de transcription dits « alphabets sacrés ».Voici le plus courant :

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Paon

— Paon — Symbole des princesses. Les Persans appelaient l'ange Gabriel : le Paon du Paradis. On sait aussi que, Argus endormi au son de la flûte par Mercure, puis décapité pour s'être révolté contre Isis et avoir, à l'aide de ses cent yeux toujours ouverts, vu ce qu'il ne devait pas voir, fut ensuite transformé en paon.La naissance de cette légende a des causes multiples. L'une d'elles est certainement le fait que l'imagination populaire a toujours été frappée de la similitude qui existe entre les cercles colorés du plumage de la queue du paon et l'image d'un œil.

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Pape (Le)

— Pape (Le) — Nom du Ve Arcane majeur du Tarot.Le Pape est vêtu de bleu sous une cape rouge. Son trône est bleu. Sa main gauche porte un gant jaune. Sa tiare est ornée de fleurons rouges, bleus et jaunes. Les catéchumènes sont vêtus de rouge et de jaune.Leurs cheveux sont couleur chair alors que ceux du Pape sont blancs. Deux choses frappent d'abord dans cette image :1°) Le fait qu'il ne soit pas vêtu de blanc comme il sied à un Pontife, quelle que soit la religion qu'il représente. Il faut en déduire que le Pape signifie autre chose que le successeur de saint Pierre.2°) L'opposition qui existe point pour point entre ce personnage et La Papesse (lame II) : direction inverse, robe rouge contre robe bleue, cape bleue contre cape rouge, ailes contre piliers, chair contre bleu, etc...Cet Arcane a été interprété comme la puissance spirituelle (opposée à la puissance temporelle de l'Empereur (lame XV). Or, la puissance spirituelle est seulement détenue par la Papesse et l'Ange de la XXIe lame, qui seuls dépassent le cadre supérieur de la carte.Le gant jaune indique plutôt une activité conservatrice des principes spirituels. Cette main tient la croix. S'il existe une puissance (symbolisme du geste de la main droite), c'est au niveau humain (cette main est couleur chair, et non gantée. Le trône bleu assied d'ailleurs l'autorité sur le côté féminin du psychisme.En fin de compte, la lame V symbolise la religion, opposée à l'initiation (lame II). Cette filière étant trouvée, les détails prennent leur place. Notamment, il suffit de transposer, en l'inversant, tout ce qui correspond à la lame II (La Papesse) : alors que la Papesse représente les Forces de la Nature, le Pape représente l'Abstraction des Principes, etc., etc...

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Papillon

— Papillon — Symbole de l'âme, la plupart du temps représentée par un papillon sur une tête de mort, volant dans la bouche d'un masque ou déchiré par les mains de Cupidon. Platon (considéré comme le philosophe grec par excellence) ayant traité de l'immortalité de l'âme, est souvent représenté avec une tête et des ailes de papillon.Dans le symbole de l'âme-papillon, il faut aussi faire intervenir sa faculté de mimétisme. Encore que ce phénomène n'est pas nécessairement connu de ceux qui colportent la légende, il existe — ainsi que celui des métamorphoses successives de la chenille à la chrysalide et de la chrysalide à l'insecte parfait. A ce dernier titre, le papillon symbolise l'âme plus particulièrement dans les systèmes admettant la métempsychose ou la transmigration.

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