Radiesthésie Physique
Afin de les distinguer clairement l'une de l'autre :
Radiesthésie Physique ou Objective
celle dont les distances de perception sont limitées et faciles à mesurer.
Radiesthésie Mentale ou Subjective
celle dont les portées de perception sont illimitées dans l'Espace et aussi dans le Temps
Les auteurs n'ont rien caché, au contraire, ils ont été particulièrement clairs sur les points importants, afin de donner au lecteur des matériaux suffisants pour lui permettre de s'initier à la pratique de l’art de la radiesthésie physique.
"Quelle magnifique tâche!
Arracher à la Terre ses secrets;
pénétrer dans l'Inaccessible;
voir à travers les Terrains les plus rebelles comme à travers un Globe de verre transparent;
c'était un désir jadis;
c'est une possibilité aujourd'hui."
Henri MAGER
Titres disponibles :
Jean CHARLOTEAUX - Traité de Radiesthésie Physique
Lieutenant-Colonel J. CORRENSON- Radiesthésie Physique
Henri MAGER - Les instruments d'étude du Rayonnement de la matière
Henri MAGER - La Radio-Physique
Henry MAGER - Pour Pratiquer la Radio-physique
Henri MAGER - Recherche par leurs Influences
Marguerite MAURY & André CARADEC - Radiesthésie Automatique
Hector MELLIN - La Polyradiesthésie - Tome 1
Radiesthésie physique - Lois et applications
La Radiesthésie Physique et la Radiesthésie Mentale
Au commencement de 1932 j'étais à Versailles où je devais passer l'hiver . J'eus l'occasion d'y faire des conférences à l'École Militaire du Génie et au Groupe des Anciens Polytechniciens pour y organiser l'enseignement de l'Art du Sourcier. À la suite de ces conférences, il se forma un comité composé en grande majorité d'anciens élèves de l'École Polytechnique et qui se réunit chez moi chaque semaine.
Je commençais par exposer la méthode pratique et très élémentaire que j'avais tirée des conversations des abbés Bouly, Ferran et Mermet. C'était une méthode de plein air, presque un sport, dont les exercices essentiels pouvaient tenir sur une seule et unique page.
Je montrais mon instrument, un pendule composé d'une boule de bois, d'un mètre de fil et d'un bâtonnet très mince et long de dix centimètres.
J'en avais un autre qui était creux, puis une baguette, une épingle de sûreté comme pointe et enfin une boussole ou un barreau aimanté.
À ce matériel rudimentaire, j'indiquais comment on pouvait pratiquer les diverses radiesthésies professionnelles en géologie, agriculture, médecine, architecture,archéologie, électricité, etc.
On ne devait pas en rester là. J'avais groupé une élite de chercheurs ... Bientôt notre vénéré doyen, le Commandant Gorceix, entreprenait, avec l'aide de M. Brard, ingénieur des Mines, de perfectionner les analyses minéralogiques quantitatives de Probst et construisait la fameuse Balance.
De son côté, M. Voillaume découvrait le réglage spectroscopique,précisait le caractère électro-magnétique de sondes radiesthésiques et construisait son pendule blocable à vis micrométrique. Ici éclata quelque chose d'analogue à la querelle des petits et des gros boutiens dans le Voyage de Gulliver. Je tenais pour le pendule à bâtonnet mobile manoeuvrable comme un volant d'auto et M. Voillaume bloquait de mieux en mieux son appareil. Il est probable que nous avions raison chacun du point de vue où nous nous placions.
Quoiqu'il en fut de cette grave question M. Voillaume n'allait pas tarder à faire faire à la Radiesthésie un bond prodigieux en avant. Il découvrait le Réglage Mental et exécutait un raid merveilleux dans les domaines inexplorés de l'Intuition. On parlait beaucoup des extraordinaires exploits de MM. Mermet et Treyve en prospections à toutes distances avec ou sans l'aide de plans et de photos. Ce n'était pas seulement l'Espace qui était vaincu, mais le Temps qui était exploré.
C'est un beau travail que de suivre sur un plan le trajet parcourut depuis bien des jours par un pauvre disparu ... y rencontrerait-on jamais les Ondes du Passé! Ici, le modeste professeur du début était largement dépassé: on entrait à pleines voiles dans la Radiesthésie Mentale à la porte de laquelle il restait comme jadis le Virgile du Dante devant celle du Ciel...
Mais le Réglage Mental est une découverte de premier ordre. Il offre ce précieux corollaire que sa giration s'accorde avec le corps de l'opérateur. C'est alors que la vieille Philosophie intervient pour dire son mot, elle rappelle que la Pensée humaine a un double aspect de Raisonnement et d'Intuition. Elle reconnait le Subjectif (dans l'espèce, l'accord avec l'opérateur), mais elle défend les droits de l'Objectif. La Radiesthésie Mentale existe, brillante et fragile, mais la Radiesthésie Physique n'en est pas moins le roc sans lequel il est impossible de ne rien construire d'inébranlable.
C'est ce qu'a admirablement compris et réalisé le Lieutenant-Colonel Correnson. Auditeur attentif de nos séances, n'en perdit pas un mot et travaillait avec acharnement. De temps en temps il envoyait à ma Chronique des Sourciers un article remarquable de précision qui était grandement apprécié par mes lecteurs, mais je dois avouer franchement combien fortes et agréables à la fois furent la joie et la surprise que j'éprouvais en recevant les pages que je préface aujourd'hui.
J'y trouve étonnamment appuyé par tout un luxe d'argumentations solides et irréfutables basées sur une science aussi profonde que modeste tout ce que je voulais défendre et sauver dans la tourmente actuelle. Cette tourmente n'est que trop réelle. Elle est due principalement à la confusion qui existe non seulement dans le public, mais chez les sourciers eux-mêmes entre la Radiesthésie Physique et la Radiesthésie Mentale.
La chose n'est d'ailleurs pas étonnante, car jusqu'à l'année dernière nous n'avions qu'un seul terme pour caractériser deux méthodes de recherches fort différentes l'une de l'autre et c'est du Réglage Mental de M. Voillaume qu'est venue l'expression Radiesthésie Mentale qui nous permet de classer en deux catégories les phénomènes que nous observons.
Afin de les distinguer clairement l'une de l'autre nous appellerons Radiesthésie Physique ou Objective celle dont les distances de perception sont limitées et faciles à mesurer et dont les girations ne s'accordent pas avec le corps de l'opérateur, sauf exception. Nous appellerons radiesthésie Mentale ou Subjective celle dont les portées de perception sont illimitées dans l'Espace, peut-être aussi dans le Temps et dont les girations s'accordent avec le corps de l'opérateur.
Or, nous ne pouvons trouver actuellement meilleur traité de Radiesthésie Physique que celui qui nous est offert par le Lieutenant-Colonel Correnson. Il a condensé en un petit nombre de pages l'essentiel de ce que l'on doit savoir et de ce que l'on peut indiquer aux innombrables gens instruits qui désirent aujourd'hui se renseigner sur la Radiesthésie et sur ce que l'on peut en attendre.
Bien mieux, le Lieutenant-Colonel Correnson ne s'est pas contenté de faire de la théorie et de la science, il a abordé le domaine de la pratique. Toute la fin de son ouvrage est consacrée à reprendre ses enseignements et à les répartir méthodiquement en leçons qui s'étendent sur une période de douze semaines.
Que l'on suive ses précieux conseils, en trois mois on deviendra un parfait sourcier. Et si l'on veut aller plus loin et se lancer dans les voies du super sourcier, dont il indique les entrées, on est assuré en cas d'échecs et de déboires de trouver à l'arrière tout un jeu de tranchées solidement préparées à l'avance et dans lesquelles on est certain de pouvoir en parfaite tranquillité braver tous les assauts et finalement les repousser victorieusement.
Henry de FRANCE.
Préface dans « Radiesthésie Physique » par leLieutenant-Colonel J. CORRENSON-