Bien des prêtres ont étudié et pratiqué la radiesthésie: l'abbé Bourdoux, ancien missionnaire, le Frère Padey, le Père Marie-Bernard, l'abbé Wherle, l'abbé Bouly, et surtout l'abbé Mermet, peut-être le plus célèbre de tous.
L'abbé Alexis Mermet, né le 12 novembre 1866 aux Ollières (Haute-Savoie) et mort le 7 septembre 1937 à Jussy (canton de Genève), est un prêtre catholique français, activement engagé en Haute-Savoie avant de poursuivre son œuvre en Suisse. Il est particulièrement renommé et largement reconnu en tant que sourcier et radiesthésiste, domaines dans lesquels il a acquis une notable popularité et une certaine expertise.
Fils et petit-fils de sourcier, l'abbé Mermet a également pratiqué à son tour cette discipline avec passion et une grande maîtrise, perpétuant ainsi une tradition familiale remarquable.
Sa notoriété dans ce domaine remonte à sa participation à un concours de sourciers organisé dans le cadre du deuxième congrès de psychologie expérimentale qui se déroula en mars 1913 à Paris. À la fin de ce congrès, il prit part à une expérience fascinante de radiesthésie, dont les résultats extraordinaires ne manquèrent pas de surprendre l’éminent Armand Viré.
Après la Première Guerre mondiale, il est régulièrement sollicité pour chercher des sources, des gisements, voire des personnes disparues. Il invente la « téléradiesthésie », censée s'appliquer aux recherches à grande distance.
Cette innovante technique, bien qu'accueillie avec scepticisme par certains, a suscité un intérêt croissant parmi les passionnés d'ésotérisme et les scientifiques curieux de phénomènes inexpliqués.
En s'appuyant sur des objets connectés à une cible ou une personne, la téléradiesthésie a été explorée pour des usages variés, comme la localisation de ressources naturelles ou la détection d'activités humaines à distance.
Ses applications potentielles, bien que controversées, continuent d'alimenter les discussions et les expérimentations autour des capacités humaines à transcender les limites conventionnelles.
En 1932, il publie un ouvrage exposant ses méthodes : Comment j'opère pour découvrir les sources et tous autres objets cachés de près ou de loin. Ce livre connaîtra plusieurs rééditions.
Une autre contribution notable de son travail est l'accent mis sur l'importance de la concentration mentale et de l'intuition dans l'exercice de son art.
Mermet considérait que la réussite dans la détection des sources ou objets cachés ne reposait pas exclusivement sur les outils utilisés, comme le pendule, mais également sur l'état d'esprit et la connexion personnelle de l'opérateur avec son environnement.
Cette idée novatrice a influencé de nombreux praticiens et chercheurs qui ont adopté une approche plus holistique et introspective dans le domaine de la radiesthésie.
L'abbé Mermet a présidé l'Association des amis de la radiesthésie (AAR). Cette association a joué un rôle essentiel dans la promotion et la diffusion des connaissances en radiesthésie, regroupant des passionnés et des chercheurs qui partageaient leurs expériences et leurs travaux dans ce domaine. Un autre aspect remarquable de l'abbé Mermet était sa capacité à inspirer et transmettre ses connaissances.
En plus de ses activités à l'AAR et la publication de livre, il a donné des conférences qui ont permis de populariser la radiesthésie et de susciter un vif intérêt pour cette discipline. Ses enseignements continuent d'être une référence pour les amateurs et les experts en radiesthésie à travers le monde.
Avec la permission de ses supérieurs, ce prêtre s'est livré à des prospections de toutes sortes : eau, minéraux, diagnostics, recherches de disparus, sur place ou à distance.
Il fut même invité à seconder à Rome des fouilles entreprises sous le contrôle d'un prélat, Mgr Belvederi, membre de la Société Pontificale d'Archéologie.
Ouvrages :
Comment j'opère