— Perle — Gemme dédiée à la lune au sens Phœbé (au sens Diane, c'est la pierre de lune qui est consacrée à cet astre). Universellement considérée comme bénéfique, elle ne justifie pas le discrédit dans lequel la jette quelquefois la superstition contemporaine.

Ayant un pouvoir de pantacle attractif des forces lunaires les plus positives, elle compensera, au mieux, du point de vue organique, toutes les sécheresses procédant du tempérament nerveux et toutes les scléroses procédant d'une mauvaise influence de Saturne. Typiquement, elle a une valeur rajeunissante et son effet est particulièrement sensible au niveau de la peau.

 

Dans le domaine psychologique et dans le cadre du symbolisme de l'œil gauche, elle confère l'intuition lorsqu'elle manque, et favorise aussi l'imagination créatrice. Elle éveille enfin le domaine de sa sensibilité et de l'affectivité, ce qui lui fait accorder le pouvoir de donner l'esprit de finesse à ceux qui n'ont que l'esprit de géométrie. L'histoire rapporte d'autre part que la perle a été employée jusqu'au XIXe siècle dans une forme de divination dite Margaritomancie (voir ce mot).

 

Nous ne ferons que citer pour mémoire les compositions dans lesquelles entre la perle et auxquelles la tradition attribue les propriétés suivantes : la poudre de perle mêlée au jus de citron et bue était un merveilleux antidote ; elle entrait aussi dans la préparation de la célèbre poudre de gascoigne dont il est parlé dans les vieux formulaires. D'autres formules procèdent avec évidence des rapports symboliques qui existent entre la perle et l'argent.