Encyclopédie Ésotérique – Volume T

Télépathie

— Télépathie — Ce nom est donné à toutes les formes de sensibilité à distance ne faisant pas intervenir les moyens sensoriels habituels. On la confond quelquefois avec la télépsychie, qui est une connaissance à distance. Il existe une grande variété de dispositifs mettant en évidence les phénomènes télépathiques.Par exemple, on met un sujet très entraîné à exercer cette sensibilité dans une pièce et il transfère sa sensibilité dans une statue placée dans la pièce voisine, toutes portes fermées.Un expérimentateur inconnu du sujet entre alors dans la pièce où se trouve la statue ; chaque fois qu'il touche cette dernière en un endroit quelconque, le sujet le sent comme si on l'avait touché lui-même. Il n'est besoin ni de préparation compliquée, ni d'obscurité, ni d'un matériel spécial.Dans des expériences faites par le Groupe d'Études Psychologiques à la Sorbonne vers 1933, entre autres supports utilisés se trouvait un vieux buste de Shakespeare passablement maculé et écorné, le cadre était celui des salles de cours ; en un mot, rien de mystérieux ni de recueilli dans l'atmosphère ambiante.On peut encore provoquer le transfert total de sensibilité en mettant le sujet en état d'hypnose et en lui ordonnant par suggestion « d'être » un objet quelconque ou un être quelconque. A partir de ce moment, le sujet —dûment isolé, enfermé, contrôlé — ressent exactement tout ce qu'on inflige à l'objet, à l'animal ou à la personne qui sert de support.De telles expériences peuvent être dangereuses (voir Envoûtement), car si l'on fait subir à l'objet-support une mutilation, il s'ensuit chez le sujet un choc pouvant aller du choc nerveux généralisé (état de choc avec inhibition plus ou moins durable), au choc nerveux local (avec troubles trophiques).On sait que la télépathie spontanée est un fait courant. A l'occasion d'une mort, par exemple, un proche est souvent averti par une angoisse soudaine et inexpliquée, qui peut aller jusqu'à le réveiller en pleine nuit. Celui qui meurt peut d'ailleurs se trouver à des milliers de kilomètres. Les hommes n'ont pas le privilège de la télépathie. On a enregistré des cas multiples et certains de chiens hurlant brusquement à la mort au moment précis où leur maître mourait à l'autre bout du monde.Nous citerons un cas constaté par un médecin et trois autres personnes (l'un et les autres connus de nous). Une personne âgée vivait depuis plusieurs années seule avec un oiseau en cage. Cardiaque, elle fut recueillie par sa nièce.Dans cet appartement, qui était grand, la tante fut installée dans une chambre, et l'oiseau à l'autre bout, sur une fenêtre plus ensoleillée.Six mois plus tard, la malade est sur le point de succomber à une insuffisance cardiaque. Pendant qu'elle râle et étouffe, on observe incidemment que l'oiseau est tombé au fond de sa cage, raide et les pattes en l'air.Les médecins arrivent, pratiquent une saignée abondante, s'affairent pendant une heure : la malade est sauvée. On revient au salon et on repense avec attendrissement à l'oiseau « qui n'avait pas voulu survivre ».On va à la cage... et l'on voit avec stupéfaction le serin sur un perchoir, tout heureux de vivre. Or, trois mois environ plus tard, la malade mourut pour de bon après une agonie longue et pénible pendant la quelle personne ne pensa à l'oiseau. Lorsqu'elle eut rendu le dernier soupir, on constata que le serin était mort, et définitivement.Nous apporterons un autre fait, car nous en connaissons les témoins directs et qui se déroule sur plusieurs années. Deux sœurs jumelles avaient été séparées à l'âge de deux mois. L'une vécut près de ses parents, dans la Brie, l'autre fut adoptée par un oncle, au Havre, et ne revit jamais sa sœur que deux fois (à l'occasion d'inhumations).Par correspondance avec un parent commun, la jumelle havraise sut toujours quand sa sœur avait eu une maladie grave et finit par remarquer qu'aux moments correspondants, elle était malade elle-même — d'un mal qu'on avait baptisé « coliques hépatiques » parce que c'était à la fois violent et sans symptômes.En 1923, elle est prise d'une douleur intolérable qui la tient repliée et hurlante après l'avoir surprise soudainement alors qu'elle était à table et mangeait gaiement. Le médecin, appelé, resta perplexe. Après qu'il eût formulé une ordonnance pour le principe, l'entourage lui suggéra que la sœur jumelle était peut-être malade. Il éclata de rire et riait encore en passant la grille. Quand il revint le lendemain, il trouva la malade guérie et un télégramme confirmant que la sœur jumelle était morte dans la soirée.

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Télergie

— Télergie — La Télergie désigne l'ensemble des phénomènes dans lesquels la force psychique développe un travail matériel. En termes plus simples, la télergie désigne l'action à distance sur les objets.Outre le cas de déplacements d'objets au cours du dédoublement (voir ce mot), il est arrivé maintes fois dans des séances expérimentales, que les chaises soient projetées en tous sens et les expérimentateurs et témoins bousculés, sans qu'on ait pu déceler de supercherie.Mais des expériences systématiques ont été faites sur la lévitation (objets soulevés sans contact) et par des expérimentateurs avertis (des physiciens comme Crookes ou Branly, des physiologistes comme Charles Richet, par exemple), avec des résultats positifs.Quant au déplacement spontané d'objets de tous poids et solidement fixés, on en a enregistré de tous les temps. Maxwell cite une série de faits contrôlés par une pluralité d'observateurs.

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Tempérance (La)

— Tempérance (La) — Nom du XIVe Arcane majeur du Tarot.Le personnage est vêtu de rouge et de bleu alternés et porte des ailes couleur chair.Les cheveux sont bleus.Un des pichets est bleu, l'autre rouge.On donne à cet Arcane des sens divers, depuis la Transmutation alchimique, jusqu'à la notion d'un grand réservoir de possibilités par le jeu éternel des énergies de la matière. L'analyse sommaire montre en tout cas :1°) Que le liquide (?) est blanc — alors que l'eau est généralement figurée en bleu dans le Tarot. Il s'agit donc d'un fluide cosmique quelconque. D'ailleurs une cruche ne verse pas dans l'autre ; elles indiquent par leurs couleurs des polarités déterminant un courant.2°) Les ailes de chair indiquent le règne au niveau duquel il faut considérer le phénomène. C'est le règne humain. Néanmoins,par rapport au «courant» signalé ci-dessus, s'il s'agissait du psychique, il serait figuré en bleu. Il s'agit donc d'énergies d'un ordre plus général — qu'on peut appeler la vie par exemple.3°) Les cheveux bleus indiquent que le psychisme instinctif est le moyen ou le moteur du processus.4°) Le personnage a le corps de face et la tête tournée légèrement vers la gauche, comme la Papesse, le Conducteur du Chariot ou le personnage de l'Etoile. Ce qui indique une action intériorisée et consciencialisée La ceinture d'or et l'écharpe d'or, toutes deux transversales, indiquent que l'Esprit est le plan directeur du processus.Sur ces quelques éléments, il semble qu'on puisse interpréter l'Arcane de la Tempérance comme un symbole d'équilibre dynamique (ce qui est conforme à sa dénomination). Mais c'est sur le plan des énergies vitales qu'il faut l'entendre. Les deux cruches ne sont d'ailleurs pas au même plan. Il s'y mêle par conséquent une idée d'inter-échange entre les plans de l'homme.On peut interpréter la chose en disant que la Tempérance est l'équilibre dynamique obtenu par libre passage des énergies vitales de plan en plan chez l'homme (aussi bien de bas en haut que de haut en bas d'ailleurs).Psychanalytiquement interprété, cela se résoud en une libre circulation des énergies vitales par totale liquidation des complexes et totale sublimation. Lorsqu'on appelle la Tempérance l'Arcane de la Transmutation, on n'a donc pas tort, à la condition de définir le terme comme nous venons de le faire.

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Temps

— Temps — Il était dans la nature des choses que le temps soit d'abord inaperçu, puis découvert et considéré comme un absolu, puis qu'on découvre sa corrélation avec l'espace. Kant est venu remettre les choses en place en faisant du temps et de l'espace des formes pures a priori de l'intuition sensible — c'est-à-dire des catégories de la sensibilité.Il fallait pourtant que bien des années s'écoulent encore pour qu'on en vienne à considérer la relativité du temps ; cela a demandé les travaux d'Einstein, les discussions célèbres de l'ère bergsonienne autour du temps vécu, etc..., etc... Nous en arrivons présentement à imaginer (mais pas encore à concevoir) l'indépendance de la notion de temps par rapport à la notion d'existence.Il y a belle lurette que la sagesse orientale a donné des noms à l'univers intemporel et aux états situés hors du temps. Les esprits forts d'Occident ont voulu voir là des artifices littéraires ou de spéculation gratuite.Or, il existe, expérimentalement, des états psychologiques dans lesquels la notion de temps disparaît sans que pour cela disparaisse la connaissance — bien au contraire, puisque, dans cet état, ce sont les articulations de l'univers qui apparaissent à la conscience, débarrassée de toute contingence égocentrique de relation temporelle.Caricaturalement, on retrouve quelque chose d'analogue lorsqu'on pense à n'importe quelle loi de déroulement : la succession des jours et des nuits, la loi de Joule, ou toute autre. Pour la loi de joule, cela veut dire que je connais l'échauffement d'un conducteur succédant au fait qu'il est parcouru par un courant : cela ne porte ni date, ni lieu, cela est vrai pour le passé comme pour l'avenir, c'est une structure du monde. Lorsqu’on en arrive à penser le monde par sa structure, tous les déroulements possibles y sont sous-entendus et cela relève d'un état psychologique connu.Si l'infirmité de notre cerveau faisait que le temps crée des barrières infranchissables en tous sens, on pourrait encore comprendre que l'idée d'une réalité intemporelle déconcerte. Mais, à bien y réfléchir, lorsque nous tournons nos regards vers le passé, nous découvrons bien le monde des souvenirs et des documents, choses dont la nature nous échappe, mais qui sont absolument dégagées du temps. Au surplus, on ne voit pas pourquoi il semble tout naturel de connaître l'univers intemporel du passé, et si inconcevable un univers intemporel du futur !Le Temps est non seulement une catégorie de la sensibilité (et, à ce titre, dépassable), mais encore — et à cause de cela — il frappe à toutes les conceptions humaines d'ambivalence. Parce que l'homme est fait d'étages superposés voués à des interdits différents, chaque notion nous apparaît à la fois sous sa forme temporelle et manifestée et sous la forme de son principe intemporel.C'est cette ambivalence qui a déchaîné le monde autour des querelles d'Aristote contre Platon, de saint Thomas contre saint Augustin, de Kierkegaard et des existentialistes contre les idéalismes modernes. Le moment est d'ailleurs proche où l'on situera la question sur un plan plus sain — à l'avènement de ce que Ranamaarshi appelle l'homme nouveau.Dieu merci, la science prépare le chemin et son intervention est précieuse puisqu'elle parle précisément le langage que les cerveaux actuels entendent. De la science, ils acceptent, faute de pouvoir faire autrement, la merveilleuse histoire du « Boulet de Langevin », selon laquelle un observateur s'éloignant de la terre à une vitesse proche de celle de la lumière et revenant à son point de départ après deux ans, retrouverait la terre vieillie de deux cents ans.Pour le moment, tout cela a l'attrait du mystère pour les uns, et l'attrait du casse-tête pour les autres. Un jour vient où l'on s'apercevra que c'est tout naturel. Cette cécité qui frappe l'homme a des conséquences pratiques invraisemblablement variées. Le Temps est un aspect du démon, car il lie l'homme aux misérables conditions de son égo. Pour être juste, il faut dire aussi qu'il est une source d'enrichissement, puisqu'il nous permet de participer à la manifestation ; le tout est de ne pas être dupe de ce leurre.

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Téphromancie

— Téphromancie — Divination qui se faisait en inscrivant une question sur une planche qui était ensuite saupoudrée de cendres, puis portée en plein air.Peu après, on regardait les mots que le vent n'avait pas effacés et on en tirait la réponse.

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Téraphim

— Téraphim — La Tradition considère les Téraphims comme des idoles automatiques, animées d'une âme, capables de rendre des oracles lors qu’elles étaient consultées. Elles étaient souvent consacrées en figures humaines ou animales.Ex. : un cavalier en bronze couvert de son bouclier, la lance à la main, qui se tournait de lui-même du côté où le danger menaçait, laissait tomber sa lance pour indiquer le moment de l'attaque, ou restait immobile et fixe quand nul danger ne se présentait.Ex. : un bélier d'airain portant un coq aux ailes déployées, qui se tournait du côté d'où venaient les ennemis, le coq agitant ses ailes, chantant dès qu'un péril menaçait.D'après Balthazar Beckker, théologien protestant du XVIIe siècle, les Téraphims se rattachent à une effroyable cérémonie nécromantiques. Pour en obtenir un, il fallait assassiner le premier de ses enfants, et sa tête ouverte, frottée de sels d'ammoniaque et d'huile, entourée de cierges, répondait aux questions posées sur l'avenir, pourvu qu'on ait placé sous sa langue une lame d'or vierge tracée de caractères magiques tels que Belzébuth, Asmodée, Samaël, etc...Il semblerait que cette version ait eu quelque vérité puisqu'au Moyen Age de nombreux meurtres rituels commis sur des enfants furent découverts, principalement exécutés par des Juifs sur leurs propres enfants. Il existe, à la Bibliothèque de l'Arsenal, le livre de Kabbale d'Abraham le Juif, dans lequel une enluminure figure des Juifs recueillant le sang des enfants non juifs, pour leurs opérations magiques.On accusa les Templiers d'adorer dans leurs cérémonies secrètes une tête monstrueuse de Baphomet qui, aux termes des accusations du procès, aurait été un Théraphim. On accusa aussi Gilles de Rais, en 1440, de commerce avec les puissances infernales ainsi que d'avoir à cet effet, commis des centaines de meurtres d'enfants qui furent égorgés par lui avec des raffinements sadiques. Il reconnut publiquement ses forfaits et fut condamné à être pendu et brûlé.On peut difficilement faire la part des choses dans un domaine aussi confus où le meurtre rituel se mêle au sadisme ou à la naïveté. Quant à la divination par les statues animées ou non, elle rappelle par certains côtés la divination par la contemplation de portraits, telle qu'elle se pratique couramment chez ceux « qui sont guidés par leurs morts ».Le fond émotionnel et la présence occulte de la mort ouvrent les portes devant l'intuition et la projection de l'inconscient s'opère alors — quelquefois collectivement. La littérature nous offre l'exemple imaginé du Portrait de Dorian Grey, qui est célèbre.Sous une forme plus élevée, il faut mentionner aussi la technique des statuettes de méditation donnant le don de voyance. Un des couvent du Mont Athos, aujourd'hui disparu, avait poussé cette technique assez loin, et pratiquait la voyance sur des figures abstraites, dont la structure n'était d'ailleurs pas quelconque, mais fixée comme était fixée traditionnellement la forme des théraphims.

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Thaumaturge

— Thaumaturge — Faiseur de miracles (voir au mot Magie).La thaumaturgie est une magie blanche et elle se caractérise par le miracle en ce sens qu'on l'apparente aux opérations du plan divin, par opposition à la magie qui, plus spécialement, procède des forces de la nature.

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Thème Astrologique

— Thème astrologique — On appelle thème astrologique ou carte du ciel natal, ou improprement Horoscope, la représentation, selon un symbolisme convenu, de l'état du ciel au moment d'une naissance (ou du début d'une entreprise, etc...).

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Thème De Conceptions

— Thème de conceptions — Faute de comprendre quel rôle particulier joue le moment précis de la naissance dans un destin, beaucoup d'auteurs ont pensé que le moment de la conception était plus significatif et ont dressé le thème astrologique du moment de la conception toutes les fois qu'il était possible de le fixer.Ces auteurs se sont autorisés soit d'un aphorisme d'Hermès (ou ainsi dénommé), soit de recherches personnelles. Or, trois considérations essentielles dominent la question :1°) Tout ce qu'on peut savoir — quand il y a quelque chose à savoir —est le moment du coït fécondateur. Ce renseignement d'anamnèse ne fixe rien avec précision, puisqu'un spermatozoïde peut survivre près d'un jour en attendant l'ovulation, et que la conjugaison s'opère alors, au bout d'un temps variable, dans le tiers externe de la trompe.2°) Les calculs qui consistent à inférer le moment de la fécondation à partir de celui de la naissance (en soustrayant 273 jours), puis en choisissant la configuration lunaire voulue aux alentours de cette date, néglige le fait qu'un ovule pondu peut attendre deux ou trois jours la fécondation d'un spermatozoïde de passage.Avoir fixé la date de l'ovulation ne correspond donc pas toujours à un renseignement utilisable — outre que cette date est tributaire d'un rythme lunaire, mais ne coïncide pas avec tel aspect défini de la lunaison — sans quoi les filles nées à la même heure seraient réglées synchroniquement, ce qui n'est pas. En outre, l'ovaire effectue sa ponte ovulaire selon un cycle lunaire en moyenne ; mais il y a bon nombre de femmes bien portantes et bien réglées dont le cycle est de 25, 26, 29 ou 30 jours.3°) Il ne faut pas perdre de vue que l'Astrologie est fondée sur l'analogie et que pour cette raison, l'heure de naissance convient aussi bien et peut-être mieux que toute autre (voir au mot Astrologie).

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Théosophie

— Théosophie — Le nom de cette doctrine signifie étymologiquement connaissance de la Sagesse Divine. Il pourrait s'appliquer à toutes les religions rationnelles. Celle-ci pourtant fait une grande place à l'Amour, sous forme de fraternité humaine. C'est pour rappeler au monde ce principe de la Fraternité Humaine et combattre le matérialisme que fut fondée, en 1875, la Société Théosophique. Les points les plus fixes de la doctrine théosophique sont les suivants :1°) La notion de Divinité correspond à un principe impersonnel : l'Intelligence-Sagesse, mais on l'appelle aussi le Créateur ou de tout autre nom symbolisant ses divers attributs.2°) La vie universelle est basée sur l'Évolution et tend vers l'Harmonie.3°) L'Univers est matière et Esprit ; on peut y distinguer sept mondes dans lesquels la matière a des degrés de densité divers, jusqu'à l'immatérialité totale.4°) La connaissance de l'Univers doit se faire par la Science et la Religion.5°) La Théosophie a pour dogme la Connaissance des grandes lois de la nature, l'Évolution, la Réincarnation, la Justice et la Fraternité qu'elle éclaire à la lumière des symboles et de la tradition. Les Religions ne sont que des filières traditionnelles et leur rôle est intégré dans l'Évolution générale.6°) Les notions de corps matériel, corps éthérique, de prahna, etc. expliquent la vie sous tous ses aspects courants. C'est d'elles et de leur interjeu que se déduisent les prescriptions hygiéniques et alimentaires propres à la Théosophie.7°) Le corps causal est le « quelque chose » qui relie une existence à l'autre, Les théosophes le font quelquefois correspondre à la notion de « Soi ».8°) Nous sommes aidés dans notre évolution par des Esprits généraux ou supérieurs (le Manou, le Christ ou Bouddha, les Sept Grands Esprits planétaires, les Gardiens de l'Humanité, etc...) combattus eux-mêmes par des Entités inverses de contre-évolution.A préciser que ces notions sont prises dans leur sens profond et valable par les théosophes éclairés, et dans un sens un peu suspect par le théosophe moyen-de-bonne-volonté.9°) Nos passages sur terre sont soumis à la loi du Karma (voir ce mot).Autour d'un noyau de conceptions valables, empruntées d'ailleurs aux philosophies orientales et particulièrement au Bouddhisme, la Théosophie a sécrété une sauce sentimentale qui rend l'ensemble de l'édifice assez suspect. Par contre, et même si le sentimentalisme y est pour quelque chose, la Théosophie groupe les gens de bonne volonté, enseigne la douceur et la tolérance et doit, dans cette mesure, être louée. On peut déplorer que les théosophes soient non seulement des pacifistes, mais souvent aussi des crédules, ce qui a quelquefois permis à certains courants de politique mondiale de les utiliser sans qu'ils s'en doutent.En outre, il faut déplorer que le pacifisme du théosophe moyen procède si souvent d'un manque congénital de virilité — alors que la sagesse veut la guerre autant que la paix, comme le développe le livre célèbre de Bhagavat-Gita. Citons, pour terminer, les noms des fondateurs de la Théosophie : Mme Blavatsky, le colonel Alcott, puis Anne-Marie Besant et Leadbeater.

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Théurgie

— Théurgie — La théurgie est une forme de magie. Alors que la magie fait appel, en général, aux forces de la Nature, la théurgie fait appel aux forces divines ou puissances célestes — par opposition à la Géocie, faisant appel aux forces terrestres ou infernales ou puissances d'en bas.

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