Encyclopédie Ésotérique – Volume L

Ligne De Vie

— Ligne de vie — Sillon cutané délimitant dans la paume de la main l'éminence Thénar ou Mont de Vénus. La tradition lui attribue une longueur proportionnelle à la durée de la vie.Mais la simple observation montre qu'il s'agit plutôt du courant vital qui s'exprime avec plus ou moins d'intensité, de régularité, de durée au cours de la vie. Une ligne doublant la ligne de vie indique une résistance nerveuse très supérieure à la normale.

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Lièvre

— Lièvre — Cet animal n'a pas de rôle particulier dans la mythologie gréco-latine, mais jouit au contraire, sous le nom de « grand livre », d'une grande vénération dans la mythologie des Indiens.Ils donnent souvent son nom à l'Être Suprême, pensant que lorsqu'il était porté sur les grandes eaux avec tous les quadrupèdes qui composaient sa cour, il forma la terre d'un grain de sable tiré du fond de l'océan, et les hommes des corps morts des animaux : le lièvre est lié à l'idée d'enfance, c'est-à-dire de croissance et d'évolution.C'est dans ce sens qu'il figure sur la Lame X du Tarot - Roue de la Fortune

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Lilith

— Lilith — Lilith est une démone des lieux désertiques et maudits.C'est la démone succube que redoute Isaïe (XXXIV. 14) et les traditions assyriennes. Lilith séduisit Adam, selon la tradition rabbinique, avant que celui-ci connût Ève et, de là, naquirent des démons.Cette reine du désert et de la nuit a traversé les légendes et les astrologues modernes en ont fait un astre fictif (le second centre de l'orbite lunaire — le premier centre de l'ellipse étant la Lune), dont les attributions principales seraient l'intensification, dans les deux sens — de la destruction par rationalisation et de l'évolution par le psychique.A vrai dire, le dogme de Lilith n'est pas encore fixé. Si les astrologues croient devoir le faire, il semble qu'ils devraient s'inspirer du sens mythologique de cette Entité.On sait que Lilith est la forme féminine de Samael, le tentateur d'Ève, l'ange du poison et de la mort, Satan. On la dit aussi sa femme, dans la Kabbale, et sa sœur selon d'autres traditions. La Lilith du Talmud est la prostituée, la maîtresse des débauches.La Lilith de la Kabbale moderne et de la science pantaculaires est la puissance de la nuit. Les sages-femmes juives utilisent encore, dit-on, l'invocation à Lilith en faisant écrire sur les murs de la chambre où va accouune femme, la formule : « Adim ch Anah Chouts Lilith », « Que Lilith soit éloignée d'ici ».Ce double personnage Lilith-Satan appelle une analogie évidente : avant de s'appeler Satan, ce prince des démons s'appelait Lucifer. Or, le double de Lucifer est Vénus (voir au mot Lucifer). Lilith, comme Vénus, est spécialisée dans la tentation de la chair ; elle pourrait être une Vénus déchue et vouée aux Ténèbres.Qu'on en fasse un foyer lunaire, cela correspond peut-être à ce qu'elle est, par rapport au second foyer (la Lune), une Terre noire (l'enfer). (Hécate est une Lune noire — à ne pas confondre. Elle a pour correspondance Diane sur la terre et Proserpine aux Enfers). Nous livrons en passant ces quelques considérations aux astrologues.

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Lion

— Lion — (Prière de lire l'article Zodiaque).Le symbolisme du Lion procède de l'œuvre réalisée, du rayonnement, d'honneur, de générosité et de noblesse.C'est vraiment le lion au désert, le roi sur son trône, le soleil au milieu des planètes — et la stérilité de cette position, contrastant avec la richesse qui s'y attache.C'est le don gratuit de l'aristocrate vrai, la magnanimité, l'inaccessibilité, la réalité et non le décor, l'honorabilité vraie et non la réputation, le mérite vrai et non la façade — mais quelquefois aussi le despotisme dans la dignité.Correspondances : Chaleur, Sécheresse, Stérilité, Feu, jour, Positif, Masculin, Été, Roi, Christ.Couleur : Jaune d'or.Métal : l'or.Minéraux : Chrysolithe, Rubis, Hyacinthe.Partie du corps : le dos, le cœur.Planètes : domicile du Soleil, Saturne y est en exil.

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Lithomancie

— Lithomancie —  Divination par le moyen de plusieurs cailloux qu'on poussait l'un contre l'autre et qui formaient à chaque choc des figures différentes.

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Livres Auguraux

— Livres auguraux — Les objets sur lesquels les augures (voir ce mot) exerçaient leur science se réduisent à douze chefs :1°) L'entrée des animaux dans une maison, domestiques ou sauvages.2°) Les animaux qui se présentaient inopinément sur le chemin d'un voyageur.3°) La foudre, l'incendie d'une maison, etc...4°) Un rat qui rongeait les meubles, un loup qui emportait une brebis, un renard qui mangeait une poule et autres incidents de cette espèce.5°) Un bruit que l'on entendait dans la maison et que l'on croyait venir d'un esprit ou d'un feu-follet.6°) Un oiseau qui se laissait tomber sur le chemin ou se laissait prendre, un hibou qui chantait, une corneille qui criait, etc...7°) Un chat qui, contre la coutume, entrait dans la pièce par un trou (ou tout autre animal), et qui était considéré comme un mauvais génie.8°) Une chandelle ou un flambeau qui s'éteignait, ce que l'on croyait dû à la présence d'un démon.9°) Le pétillement du feu — qui était considéré comme le langage de Vulcain.10°) Les étincelles projetées par le foyer.11°) Les irrégularités et danses de la flamme, qui passaient pour être le langage des Lares.12°) Les événements attristants et soudains.

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Livre Des Morts

— Livre des Morts — Les Livres des Morts étaient placé dans les tombeaux et décrivaient les épisodes de la vie posthume. Il en existait de modestes dans lesquels le copiste se contentait de reprendre toujours à peu près les mêmes formules — et de magnifiques dans lesquels des artistes décrivaient aussi la vie du défunt et illustraient le texte de figures variées.L'usage du Livre des Morts fut surtout répandu en Égypte et au Thibet. Lorsqu'on parle du Livre des Morts égyptien, par exemple, on fait allusion au texte le plus courant faisant la base de tous les Livres des Morts usités en Égypte. Le Musée du Louvre, pour son compte, en possède plusieurs qui ne sont pas identiques. Ces livres ont un grand intérêt en ce qu'ils offrent un tableau précis des croyances de certains peuples concernant la vie de l'au-delà.Livres sapientiaux — On appelle ainsi une partie de l'Ancien Testament composée notamment des Psaumes de David, de l'Ecclésiaste, des Proverbes. On leur attribue une valeur philosophique et une valeur magique, avec raison d'ailleurs.

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Logos

— Logos — Le Logos est à la fois le verbe et la loi. Il est à la fois la parole et l'ordonnance rationnelle que la parole introduit dans le monde. (Voir au mot Verbe).

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Loung-Gom-Pa

— Loung-Gom-Pa — Nom donné à des initiés thibétains qui, soumis à un entraînement préalable et grâce à la répétition de formules spéciales, parcourent à une vitesse anormalement rapide des distances de cent à deux cents kilomètres. Leur marche est bondissante et élastique ; très régulière, et peut se prolonger plusieurs jours et plusieurs nuits.Ils sont en état de transe et ne prennent, au cours de leur marche, ni nourriture, ni boisson. L'entraînement se fait rituellement en position assise, dans un cachot obscur, pendant plus de trois ans. Les lamas éclairés n'accordent d'ailleurs aucune espèce d'intérêt à l'acquisition de ce pouvoir.

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Lucidité

— Lucidité — Ce mot a une multitude de sens, dont quelques-uns sont passés dans le domaine courant : conscience normale opposée à folie, clarté d'esprit, etc... En outre, il désigne la voyance et, pour éviter toute confusion, on emploie plus souvent l'expression d'extra-lucidité, terme qu'il faut préférer et qui est plus juste que celui de voyance. (Voir au mot Voyance).

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Lucifer

— Lucifer — Le Prince des Anges (de Lux lumière, et ferre, porter), devenu le chef des infernales cours et surnommé l'Ange des Ténèbres, par sa rébellion et son orgueil qui lui interdisaient de se mettre au-dessous du trône de Dieu.Lucifer, foudroyé par Dieu, est le grand justicier de l' enfer, il préside à l'orient. Beau comme devait l'être le prince des anges, plein de charme, d'intelligence et de séduction, il était invoqué et nommé avant tout autre monarque infernal par les sorcières qui s'adressaient tout particulièrement à lui le lundi.Il est évident que la lumière portée par Lucifer a une valeur symbolique. Notamment, c'est de la lumière de l'intelligence qu'il s'agit et l'on donne généralement l'épithète de luciférien au péché d'orgueil déguisé sous une habileté mentale. Ce n'est pas là le seul sens qu'on attribue ordinairement à ce prince des démons, mais on le fait abusivement : quelques précisions sont nécessaires sur ce point.1°) Lucifer, Prince des Anges, porte la lumière : c'est-à-dire que près du trône de Dieu, symbole de l'existence universelle (l'Être Suprême), Lucifer est la conscience de cet être et du même coup, l'accession à Dieu par la consciencialisation. On comprend, à partir de là, que ce symbolisme ramené aux dimensions de l'individu passe de l'élément luciférien à la prise de conscience du Moi avec le risque d'égotisme que comporte cette opération.2°) Lucifer cesse d'être Prince des Anges à partir du moment où il trouve dans sa conscience la « raison suffisante » de son existence. En transposant le symbolisme, cela veut dire que l'individu limitant l'existence à son Moi commet le péché majeur envers Dieu (ou le principe universel ou la substance primordiale, etc...). Mais à partir du moment où l'individu, par une déviation de la conscience aidée du pouvoir d'illusion que renferme l'intelligence, se suffit de son moi, ou accorde à ce dernier une existence. Il commence à connaître l'angoisse. Analogiquement, la place de Lucifer est dès lors en enfer, mythe de projection de l'angoisse humaine.3°) A partir de ce temps, Lucifer cesse de porter son nom, il devient Satan (c'est-à-dire en hébreu : l'ennemi). En toute rigueur, le péché lui-même est donc satanique ; c'est le risque du péché — la tentation — qui est luciférien.4°) Cette idée de tentation, fondamentale dans le dogme judéo-chrétien, a présidé aux nombreuses transformations déjà signalées de tous les Dieux païens doués de facilité, d'aisance ou d'ampleur en diables variés. Lucifer, prince de la tentation, devait avoir quelque rapport avec Vénus, déesse du charme. La mythologie nous montre cette filiation de toutes sortes de façons, par exemple : le temple de Tartenus, dédié à Vénus, avait été érigé, selon Strabon, en l'honneur de Phosphoros Ieron, que les commentateurs ont généralement traduit par Lucifer. C'est notamment l'interprétation qu'en donne Voltaire (pour cet auteur Lucifer correspond à Phosphore et Aurore). Par exemple encore, l'étoile que nous appelons maintenant Vénus s'est appelée Lucifer pendant toute l'Antiquité.A la lumière de ces quelques remarques, on peut conclure que le mythe luciférien s'apparente moins au péché d'orgueil pris dans un sens moral qu'au risque métaphysique de non-consciencialisation. On comprend aussi que du point de vue du dogme chrétien, il était nécessaire de confondre en un seul personnage Lucifer et Satan et pourquoi la gnose fut considérée par l'Église comme le plus grand des sacrilèges.Enfin, on comprend pourquoi le tandem mythique Lucifer-Vénus comporte, si l'on en dégage tout le point de vue moral et dogmatique, sa fécondité nécessaire. Pour illustrer cette conclusion d'une dernière considération, on peut remarquer que Dieu est Amour et Sagesse ; ces deux attributs correspondent respectivement à Vénus et Lucifer qui, réunis, constituent le maître-attribut de Dieu, qu'oh peut aussi appeler Manifestation. Dieu ne peut se manifester que moyennant un risque, et ce risque constitue la vie avec ses deux attributs mineurs : la conscience et l'amour, écho du maître-attribut divin.Nous ajouterons encore que, pendant l'ère du Père, où il n'a été parlé que de la sagesse de Dieu, puis l'ère du Fils, pendant laquelle l'accent a été mis sur l'amour de Dieu, les dogmes devaient laisser occulte la signification du symbole luciférien. Il est certain que la conscience de la chrétienté n'en est pas encore à pouvoir considérer que les risques inhérents à la manifestation soient inscrits dans l'ordre divin et soient à ce titre digne du même amour que l'ensemble de l'Être suprême.Il fallait (comme nous le développons à propos du Saint-Esprit) que l'humanité projette l'angoisse procédant du risque métaphysique sur les notions du Bien et du Mal. La désoccultation de ces mythes et des personnifications correspondantes — annoncée d'ailleurs par les Écritures — s'opérera à la conjonction du Divin et du Manifesté, conjonction qui s'opérera dans le concret dans la troisième ère placée sous le signe du Paraclet.

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Lune

— Lune — Ce terme, qui désigne notre satellite, sert à définir analogiquement un processus et un pôle directeur des éléments suivant ce processus (prière de lire l'article Planètes).Le processus lunaire est caractérisé par une propension à absorber et par une inconsistance toute spéciale. Le mythe lunaire comporte l'énorme part du rêve, la dépendance par rapport à un pôle masculin ou positif, la passivité doublée d'une sensibilité extrême.Ces considérations contribuent à faire appliquer la notion de processus lunaire à des choses miroitantes et irréelles comme la surface de l'eau, à la foule, aux personnes passives, végétatives et inconsistantes, aux côtés vides des objets disparates, à l'avidité du lymphatisme, au côté anonyme de la mer ou de la multitude. Instable et influençable, ce qui procède du processus et du symbolisme lunaires est par nature tributaire comme un reflet, étanche comme une goutte d'eau et transparent comme elle, féminin et accaparant autant que fantasque et insaisissable.Il y a, dans le détail, des correspondances consacrées ; l'astrologie a, par exemple, fixé les attributs classiques du symbole lunaire : froid, humidité, féminité, négativité participant aussi de la symbolique du Cancer. Si l'on transpose à l'échelle de l'individu tout ce qui concerne le processus lunaire, on retrouve les caractéristiques du type lunaire, tel que nous l'avons esquissé dans l'article consacré à la typologie.

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