Encyclopédie Ésotérique – Volume G

Géocie

— Géocie — (Voir au mot Magie). La dénomination de géocie — comme celle de géomancie d'ailleurs — est destinée à opposer la magie d'en bas (géo : terre) à la magie d'en haut, monopolisée par les religions.

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Géomancie

— Géomancie — (de géo, terre, et du grec manteia, divination). Science divinatoire interprétant des signes formés sur la terre ou le sable selon une technique dont voici le principe : à l'aide du doigt ou d'un bâton, on trace des points en nombre quelconque, puis on compte ces points.Les nombres ainsi obtenus permettront de construire des figures, qui s'interprèteront ensuite comme nous l'expliquerons. On peut aussi obtenir des séries de nombres en jetant de petits cailloux ou en traçant, au crayon, des séries de points sur un papier.La géomancie est pratiquée par les Arabes depuis des temps immémoriaux (Les Contes des Mille et Une Nuits la mentionnent en plusieurs endroits). Aujourd'hui, en Islam même, c'est le crayon et le papier qui sont utilisés pour le premier temps de l'érection du thème géomantique : le Jet de Points (voir figure ci-dessous).

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Gioerninca-Yedur

— Gioerninca-Yedur — Les Islandais appellent ainsi le don magique d'exciter les tempêtes et de faire périr les bâtiments en mer.Les mages qui se livrent à ces pratiques utilisent un matériel rudimentaire : inscriptions sur des os de poissons, de caractères magiques traduisant les attributs du Dieu Thor.

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Gitans

Contrairement à ce qu'on croit communément, la tradition ésotérique des Gitans n'est pas exclusivement raciale. Il arrive que la tribu prophétique transmette tout ou partie de ses connaissances et de ses pouvoirs à un gadget, c'est-à-dire à un sédentaire, un étranger.

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Glumu-Gadur

— Glumu-Gadur — Sortilège utilisé par les Islandais pour vaincre des ennemis supérieurs, notamment à la lutte. Ce sortilège se concrétise par des inscriptions tracées sous le gros orteil et le talon droits.

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Gnomes

— Gnomes — Petits êtres procédant de la terre (de l'élément Terre) et habitant le sol. Ils sont les gardiens des trésors, des mines et des gisements précieux.Ils ont des femmes minuscules comme eux (ou plus grandes qu'eux selon certaines traditions) et d'une admirable beauté. Ils sont doux, serviables, gais, plus peureux qu'hostiles.Ils sont facétieux, mais si on semble animé de bons sentiments à leur égard, ils sont capables de grande générosité (donnent de l'or, notamment).Symboliquement, les gnomes sont donc bien l'esprit de la terre, avec tous ses attributs.

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Gnosticisme

— Gnosticisme — La Gnose est la connaissance. C'est de la connaissance que vient le salut, et non de la foi. La Connaissance est celle des grands mystères de la Nature, des forces cachées, des vérités éternelles qui planent au-dessus des religions.Pour acquérir cette Connaissance, une seule voie : celle de l'Initiation supposant la connaissance du symbolisme.Les fondateurs de religions sont d'ailleurs de grands Initiés, c'est pourquoi les gnostiques s'en autorisent. La Doctrine de saint Paul, notamment, fut une Gnose et l'Église primitive fut gnostique. Les évêques, à partir du IIe siècle, disent les gnostiques, déformèrent les mystères et façonnèrent le Rituel dans le but de régner. Auparavant, la liturgie avait une valeur magique consciente et s'explicitait par un langage à triple sens (de l'esprit, de l'âme, de la chair).Selon les gnostiques, la gnose est en continuité absolue depuis l'Égypte et la Grèce. Ils allèguent la parfaite similitude de certains symboles et de certains rites aujourd'hui partiellement fixés par le dogme.L'Égypte, l'École de Simon le Magicien, par certains côtés le Platonisme et le Pythagorisme, la doctrine des Cathares, celle des Albigeois, la Sophia de Jules Doinel (fondée en 1888), l'Église d'Oomoto du Messie Onisobro Degoutchi (au Japon), la Chevalerie du Saint Graal, l'Église Gnostique contemporaine, sont les aspects d'un même et éternel courant.Le courant ne pouvait pas ne pas avoir à subir les attaques de l'Église Romaine, qu'il accuse d'avoir dénaturé le sens vrai de la religion. La lutte alla effectivement de l'escarmouche théorique des premiers temps de l'Église, à la Lettre Pastorale « de principe » adressée par Léon XIII à son clergé à propos des gnostiques, en passant par les cruautés du Moyen Age, où les gnostiques étaient brûlés sans merci.Dans son état actuel, le gnosticisme use d'un vocabulaire qui déconcerte un peu, célèbre ses offices dont le rituel ressemble au rituel catholique, a son clergé et ses fidèles. Derrière les apparences, le gnosticisme assume une fonction essentielle : la conservation des voies majeures de la Sagesse.Savoir si l'Église gnostique actuelle est à la hauteur de sa tâche est une tout autre question, mais il n'y a pas de raison de supposer qu'elle faillit à sa mission. Le gnosticisme ne disparaîtra que le jour où il n'y aura plus à préserver les grands secrets contre quelque chose.On peut prédire qu'elle va renforcer sa puissance et sa cohésion pendant les années d'intolérance qui nous attendent — après quoi elle aura peut-être terminé sa mission. Pour le moment, elle est hautement estimable parce qu'elle contribue dans la mesure de ses moyens à la lutte de l'Esprit contre la Lettre.

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Gobelins

— Gobelins — Lutins familiers de la croyance populaire du Moyen Age français et allemand.Les Gobelins habitaient sous les meubles et dans les coins inaccessibles.A la condition de leur donner une nourriture de choix, ils rendaient mille petits services dans la maison — mais, dans le cas contraire, cachaient les objets ou faisaient mille taquineries.On saisit là le processus normal de projection de l'angoisse afférente à la recherche des objets égarés ou des difficultés domestiques.

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Golem

— Golem — D'après les Kabbalistes juifs, le magicien qui voulait créer un Golem, devait pétrir avec de l'argile rouge, une statue humaine à peu près de la taille d'un enfant de dix ans, sur le front de laquelle il écrivait le mot « Vie ».Immédiatement, le Golem était promu à l'état d'être humain, respirait, était doué de mouvement et de parole. Le magicien pouvait l'employer à toutes fins, sans craindre ni révolte ni fatigue, mais était tenu de le surveiller parce qu'il grandissait avec une rapidité stupéfiante et atteignait alors la taille d'un géant. La seule ressource du magicien était d'effacer sur le front du Golem le mot « Vie » et de le remplacer par le mot « Mort ».Sitôt après, l'effigie s'effondrait, perdait tout aspect humain, mais tentait toujours d'ensevelir ou d'écraser le magicien, sous son énorme masse. Pour peu que ce dernier n'ait pas eu le temps d'effacer le mot magique, il encourait les pires catastrophes, les forces magiques qu'il avait déchaînées se retournaient contre lui.Les Kabbalistes utilisaient aussi bien les Golem à des fins bénéfiques que maléfiques. Ils représentaient pour eux une puissance soumise qui, de ce seul fait, risquait de les inciter davantage à obtenir une puissance personnelle qu'à tout autre chose. Ils lui donnaient souvent la ressemblance d'un ennemi et lui ordonnaient de commettre un crime que l'ennemi payait de sa vie.Parfois, ils la figuraient sous la forme d'une bête féroce et s'en servaient pour tuer ceux qui leur résistaient.

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Gorsedd Digor

— Gorsedd Digor — Cérémonie druidique au cours de laquelle était récitée collectivement une prière très belle dont nous donnons le texte, tel qu'il a été reconstitué par les chercheurs contemporains, mais sans que nous puissions en garantir la rigueur :« Donne, ô Dieu, ta protection et dans ta protection la force, et dans la force l'intelligence, et dans l'intelligence la science, et dans la science, la connaissance du bien, et dans la connaissance du bien, l'amour de toute existence et dans l'amour de toute existence l'amour de Dieu et de toute bonté. »A noter que pour certains auteurs, la religion druidique procède de la philosophie pythagoricienne ; le texte de cette prière ne dément pas une telle hypothèse.

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Goules

— Goules — Sorcières qui déterraient les cadavres dans les cimetières « pour s'en repaître ».Cette acception procède de la notion de Gholes, spectres se nourrissant de sang humain selon la tradition rabbinique.

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Gouvernail

— Gouvernail — En chiromancie, le gouvernail est la saillie que fait, sur le bord radial de la main, la tête du deuxième métacarpien.Plus cette saillie est développée plus est grande la volonté ou l'aptitude de mettre son énergie à la disposition de ses décisions.

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