«Le monde ne subsiste que par le secret», dit le Zohar.

L'homme est le dépôt d'un Absolu, d'une Vérité ultime, d'une Unité primordiale. Telle est la loi traditionnelle. La Kabbale répète que «c'est l'étude de la Loi qui soutient le monde».

L'ordre de la création ne subsiste que par la conscience qu'a l'homme d'être ce précieux dépôt, et par la transmission de cette conscience de génération en génération. Cependant, une telle conscience n'est pas le fait de la conscience ordinaire.

Bien au contraire, la conscience ordinaire vit et prospère dans la répugnance à cesser de se saisir comme totale et suffisante. Briser cette allergie, passer de la conscience ordinaire à la conscience d'être, au-delà de sa propre personne, sanctuaire de quelque vérité éternelle, c'est le devoir de l'homme.

Mais celui-ci ne peut, sans secours ni guide, l'accomplir. Un tel franchissement n'est possible que par l'initiation, au sein d'un groupe gardien d'une méthode éprouvée. Un tel groupe est ce que l'on nomme une «société secrète initiatique».

 

 Pourquoi Secrète ?