Décan est terme astrologique qui désigne soit en termes de temps, soit en termes d'arc sur un Zodiaque, le tiers d'un signe du Zodiaque.
Il y a par exemple un premier, un deuxième, un troisième décan du Taureau, un premier, un deuxième, un troisième décan du Bélier, etc.. — et, par conséquent, 36 décans dans le Zodiaque, chacun d'eux mesurant 10° d'arc.
Chaque décan est gouverné par une planète.

En outre, chacun est divisé en termes, de grandeur variée (de 3° à 8°) et chaque terme est aussi gouverné par une planète. L'intérêt de la division en décans est soutenu par les uns et négligé par les autres ; celui des termes est peut-être valable, mais on voit peu d'astrologues se servir de cette notion.
Dans la mesure où l'astrologie est fondée sur la seule analogie — et à la condition que cette analogie soit rigoureusement appliquée, il n'y a pas de raisons de décrier les décans et les termes ; seulement, la complexité qu'ils introduisent dans l'interprétation des thèmes est telle qu'on est à peu près dépourvu des moyens de se faire une opinion à leur sujet.

On peut en dire autant des
degrés, c'est-à-dire de cette théorie selon laquelle chaque degré du Zodiaque a des attributions et des significations particulières. Cette théorie, issue de l'astrologie hindoue, a été reprise par des chercheurs contemporains, et notamment Wemyss. D'après Robert Fludd, qui a classé les degrés, il y a dans chaque signe zodiacal, des degrés masculins, des degrés féminins, des degrés lumineux, des degrés ténébreux, des degrés infernaux, des degrés honorifiques, des degrés vides, des degrés voilés, des degrés de surdité, de cécité, de paralysie, etc...

Que la nature soit complexe, la science nous l'apprend tous les jours.

Mais il importe que la complexité des théories résulte seulement du fait que les théories simples sont insuffisantes. Poser la complexité
a priori est une pente dangereuse — à moins qu'on ne considère les choses sur un terrain résolument analogique et traditionnel.