Encyclopédie Ésotérique – Volume V

Valeur Secrète

— Valeur secrète — On appelle valeur secrète d'un nombre la somme des chiffres qui le composent.La réduction à la valeur secrète peut s'opérer plusieurs fois en totalisant à nouveau les chiffres du nombre obtenu jusqu'à obtenir une somme s'écrivant en un seul chiffre. Les Kabbalistes ont largement utilisé cette manœuvre qui permet d'établir des rapports les: plus inattendus entre deux nombres.Exemple : si l'on donne des numéros aux lettres de l'alphabet hébraïque, on obtient la série des nombres entiers: de 1 à 22, dont la sommation est 253. La valeur secrète de 253 est la somme: des nombres 2, 5 et 3, soit 10, qui est la base de la numération hébraïque.D'une manière générale, si l'on considère des groupes ou des nombres, quelconques, on peut, en numération décimale, les réduire en unités d'ordres: divers : c'est le principe même de la numération. Par exemple, le nombre 45 peut se décomposer en quatre grandes unités (dites dizaines) et cinq petites (ou unités proprement dites), soit en tout neuf unités — 5 étant la: valeur secrète de 45. La valeur secrète représente donc le nombre d'unités: élémentaires, quel que soit leur ordre.

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Védas

— Védas — Signifie en sanscrit : Connaissance ou Gnose.Aux Indes, il désigne les connaissances sacrées provenant de la Haute Science des Anciens.On y range un certain nombre de livres dont les plus connus sont :le Rig-Veda, ou Livre des Stances,le Sama-Veda, ou Livre des Chants,le Yajur-Veda, ou Livre des Formules sacrificatoires,l'Atharva-Veda, ou Livre de l'Atharvan.

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Vent

— Vent — Jupiter faisait connaître ses décrets à Rome par le vent. A Dodone, le temple de Jupiter — le plus ancien temple dédié à ce Dieu —était entouré de chênes.Pour préciser le sens des messages contenus dans le vent, on accrochait dans les chênes des vases de bronze qui s'entrechoquaient. C'était finalement ce bruit qui était interprété par les prêtres du temple.

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Vénus (Mont De)

Vénus (Mont de) — En chiromancie, on appelle Mont de Vénus le relief formé par l'éminence Thénar.On prétend que plus il est développé en épaisseur, plus le tempérament est chaleureux.En réalité, le Mont de Vénus prend une signification d'ardeur seulement lorsqu'il s'étend largement dans la main, lorsqu'il est non pas épais, mais ferme.En outre, ce signe n'intervient qu'à titre de composante d'un syndrome qui peut exclure toute sensualité.Le Mont de Vénus se termine vers le pouce par un sillon (ou rascette du pouce) sur lequel une ou plusieurs îles indiquent une prédisposition à l'érotisme (sous les mêmes réserves que précédemment).

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Vénus

— Vénus — Ce terme, qui désigne une planète, sert à définir analogiquement un processus et un pôle directeur de tout élément suivant ce processus (prière de lire l'article Planètes). Le processus vénusien est caractérisé par son harmonie, sa douceur, son sens interne de l'équilibre sans effort.La Déesse Vénus est à la fois beauté et séduction ; l'attrait de tout ce qui relève du symbole vénusien le définit presque. Ces éléments contribuent à faire considérer que la notion de processus vénusien s'applique par exemple à la courbe ample et accueillante d'une coupe d'albâtre, à l'atmosphère douce et chaudement colorée d'un intérieur de bon goût, à la séduction des plages tropicales, etc...En un mot, la notion s'applique à tout ce qui est intimité, charme, harmonie, chaleur vivante.Il y a, dans le détail, des correspondances nombreuses et consacrées. L'astrologie a, par exemple, fixé les attributs classiques du symbole vénusien : chaleur, humidité, féminité, passivité, symbolisme qui participe aussi de celui du Taureau et de la Balance. Si l'on transpose à l'échelle de l'individu tout ce qui concerne le processus vénusien, on retrouve les caractéristiques du type vénusien, tel que nous l'avons esquissé dans l'article consacré à la typologie.

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Vénus Noire

— Vénus noire — Une légende rapporte que la pierre nommée Hystérolithe, ou Pierre de la mère des Dieux, que l'on croyait tombée duCiel, était de couleur noire et de grandeur médiocre. On y voyait une sorte de bouche dont l'apparence a donné lieu au culte de cette pierre. On ne crut pas trouver de symbole plus convenable que cette pierre pour représenter une déesse mère des Dieux et des hommes selon les poètes et selon les philosophes, la nature même, source féconde de tout ce qui existe dans l'univers. Il faut sinon identifier, du moins rapprocher la Vénus noire, de la Vierge noire (voir ce mot).La Vierge noire porte d'ailleurs une robe de couleur verte, qui est la couleur de Vénus. La Vénus noire a été appelée Mélénis, ou la Nocturne. Le sens de la nuit ajouté à la simple idée de noirceur rappelle, d'autre part, que le monde des ténèbres a sa Vénus, qui n'est autre que Lilith, femme de Satan ou Samaël, le couple déchu Lucifer-Vénus (voir Lucifer).

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Verbe

— Verbe — Dans la tradition égyptienne, rien n'existe avant d'avoir reçu son nom à haute voix. Le nom prononcé éveillait les forces du Ka (voir au mot Double), était l'agent de la synthèse de la personnalité. Aussi se servait-on du nom pour toute opération magique bénéfique ou maléfique. Dans la crainte de ce danger, les Égyptiens cachaient généralement leur vrai nom et se faisaient connaître par un surnom. L'invocation du nom mettait l'invocateur en possession de toutes les forces du Dieu Thot, magicien par excellence. Mais il fallait que les mots prononcés le soient avec l'intonation juste : le charme du verbe n'agissait qu'à cette condition.Le verbe, stricto sensu, est le mot qui, dans la phrase, indique l'action — c'est-à-dire les rapports relatifs du sujet et des compléments. Le verbe exprime les rapports, c'est-à-dire la structure de l'univers. Plus exactement, le verbe-rapport existe en dehors de nous et bien avant que nous le pensions : il est, analogiquement, le verbe incréé. Dès qu'il apparaît à la conscience claire, c'est-à-dire dès que le rapport préexistant virtuellement dans l'harmonie universelle nous est révélé, dès que nous appréhendons par conséquent cette harmonie universelle, tout se passe pour nous comme si le verbe se mettait à exister : il devient analogiquement le verbe créé.En soi, le verbe est donc à la fois la substance et la structure de l'univers. C'est pourquoi, analogiquement, il était au commencement. Mais ces rapports constituant le inonde (voir l'article Analogie) ont été vécus par l'homme (et par les animaux et par les choses) bien avant que nous le conceptualisions. Aussi peut-on dire que les ténèbres de l'inconscient ont reçu sa lumière sans l'identifier. Le verbe a été créé le jour où Dieu a malicieusement mis l'arbre de la science à la portée de l'homme. Hélas ; avec notre cerveau à casiers et notre dialectique, le verbe est longtemps resté lettre morte. Il fallait que l'homme en vînt à assumer le verbe, qu'il l'absorbât sans analyse et qu'il fît partie de lui-même.Autrement dit, il fallait que le verbe s'incarnât. Hélas ! Il ne suffit pas de digérer le verbe une fois pour participer définitivement : il faut nous en nourrir — ce que représente la communion chrétienne catholique. A cette condition, nous pouvons retrouver par participation cet univers fait de rapports harmoniques dont le verbe est à la fois la substance et la structure. Et parce que la substance de l'univers est partout, elle coïncide avec Dieu. Le verbe est donc Dieu.Certains traducteurs de la Bible préfèrent au mot verbe le mot Parole (Notamment Luther.). L'idée est la même mais, sous cette forme, elle exprime mieux la vertu orale du mot — pour ce que le mot non-écrit ignore « la lettre » et la mort par la lettre. Le mot prononcé, transmis oralement, garde sa vie — et Plotin a formulé à cet égard des choses définitives. Dans certaines régions de Bretagne, au lieu de dire qu'on a baptisé un enfant, on dit qu'on l'a « nommé ».Tout cet état de choses, qui n'aurait pas d'intérêt en soi, nous explique l'attitude des Anciens devant le mot prononcé (car les Égyptiens ne sont pas les seuls à croire à la vertu du mot et du nom. La magie l'utilise encore de nos jours). Les mots exprimant des choses, c'est-à-dire des rapports définissant les choses, étaient venus oralement du fin fond de l'histoire, puis leur origine se perdait dans la nuit des temps.N'était-il pas valable de présumer qu'en remontant cette filière jusqu'à sa source, on trouverait l'essence des choses, les grandes forces elles-mêmes dont la parole est l'écho lointain ? Et l'idée d'utiliser un son semblable, exactement semblable à l'écho pour réveiller par résonance ces forces elles-mêmes, n'est-elle pas toute naturelle ? (Voir aussi au mot Logos.)

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Verseau

— Verseau — (Lire aussi l'article Zodiaque). Le symbolisme du Verseau procède de l'universalité, de l'humanité, du courant, de la soudaineté, de l'envergure. C'est le tournant scientifique de la découverte des ondes, et c'est l'universalité et la rapidité de ces ondes mêmes. Il n'y a plus de contact avec l'homme, mais seulement avec l'Homme.C'est la machine, dont la portée dépasse ce qu'un cerveau pouvait en attendre ; ce sont les entreprises humaines qui exigent le concours d'une équipe ou d'une collectivité — comme ces avions géants modernes qu'un homme ne peut pas concevoir, ne peut pas construire, ne peut pas piloter.Correspondances : chaleur, humidité, air, jour, positivité, masculinité, stérilité, violence, danger (grande aventure), hiver.Métal : plomb.Pierres : saphir, perle noire.Parties du corps : les jambes et les chevilles.Planètes : domicile de Saturne et d'Uranus. Le Soleil y est en exil.

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Vert

— Vert — Selon la symbolique chrétienne du Moyen Age, le vert dérive du jaune et du bleu, c'est-à-dire de la Révélation de l'Amour et de la Sagesse divine d'une part, et de la Sagesse divine manifestée par la vie, d'autre part. De sorte que le vert est la manifestation de l'Amour et de la Sagesse divine dans l'acte (l'esprit de vérité) (d'après Portal).Par ailleurs, le vert est à la fois, d'après le même auteur : régénération céleste, dégradation, sagesse, folie — ce qui résulte de l'ambivalence (voir ce mot) des symboles. En mythologie gréco-latine : le vert (ou le sinople de la chevalerie) est attribué à Vénus. Ajoutons enfin que le vert fait l'objet d'une superstition ambivalente puisqu'il porte malheur en même temps qu'il symbolise l'espérance.Dans l'iconographie, notons que saint Jean porte un manteau rouge sur une robe verte ; la Vierge noire (voir ce mot) porte également une robe verte. A ce titre, on peut donc considérer que le jaune est la couleur de l'initiation panthéiste et le vert la couleur de l'initiation gnostique ou déiste.De tout cela, retenons avant tout que le vert est la couleur de la Nature au printemps. On peut donc considérer que c'est une des manières pour Dieu de se manifester dans l'acte ; que c'est aussi le jaillissement de l'amour et que Vénus y préside naturellement ; que tout ce symbolisme jeune et érectile effraie les gens chagrins, appelant le malheur par peur superstitieuse du sacrilège et pour qui toute joie est de mauvais augure ; que le renouvellement du Printemps est la fête de Corée-Perséphone-Lilith. La Vierge noire porteuse du manteau vert (Demeter retrouve Corée-Perséphone au printemps, la Vierge noire est fêtée en février, etc...).

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Verveine

— Verveine — Plante qui passe pour augmenter et favoriser les dons de voyance. Le voyant tient le rameau de verveine à la main, ou se parfume de verveine, ou boit de l'infusion de cette plante.

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Via

— Via — Figure de Géomancie (voir ce mot),dont le nom français est la route,le nom populaire la voyageuse,et le nom populaire arabe, la voie.Elle symbolise tout ce qui est élémentaire, inorganisé et interminable, ce qui est laborieux, contrarié, instable, lent, la pauvreté, l'itinérante.Correspondances : Eau, Lune.

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