— Onze — Le nombre onze jouit dans certaines croyances de vertus plus ou moins maléfiques.
On cite notamment les socles de crucifix bretons placés exclusivement dans les — cimetières et qui sont taillés de manière à avoir onze côtés. On ne connaît pas d'autres utilisations du prisme à onze faces, mais il existe des superstitions touchant ce nombre en Moyen-Orient. Cela ne peut s'expliquer que comme pour le treize, à savoir que dans les cosmogonies basées sur la décade (les dix Séphiroth et tous systèmes qui en procèdent, notamment en Moyen-Orient), le onzième « est de trop ». Il représente l'inconnu d'un nouveau cycle, le risque de désordre, l'angoisse.

Mathématiquement, le nombre onze ne jouit pas de propriétés particulières, sinon d'être un nombre premier, ce qui arrive à beaucoup d'autres — et de correspondre à un polygone qui n'est pas facile à construire. On ne peut naturellement pas faire état de ce qu'il s'écrit avec deux
un — ce qui résulte purement et simplement du système décimal et non de la quantité onze (il s'écrirait 1011 en système binaire, 102 en système ternaire, etc...).