Lettre d’Australie :

Quelques exemples peu ordinaires de lecture sur plan...
Mr H.0. BUSBY
(Traduit de l'anglais)

Récemment j'avais lu dans un journal, une lettre d'un sourcier que je ne connais pas du tout.
Je ne me suis non plus jamais rendu dans la région où il demeure.
Je saisis cette occasion de faire un test de radiesthésie purement mentale.

Sans aucune carte géographique, sans aucun plan, travaillant donc sans plan, me représentant dans l'esprit « un terrain », il me sembla qu'il devait y avoir là l'emplacement d'une source d'eau magmatique s'élevant d'une grande profondeur, à 300-400 yards (273364 mètres) au sud-est de son forage, et d'une section circulaire de 3-4 yards (2m70 à 3m60).

Je lui écrivis en lui donnant ces détails. Il me répondit qu'il avait repéré la source, à 400 yards au Sud-Est de sa maison et qu'elle avait 4 yards de diamètre.

Je cherchai ensuite un possible gisement de pétrole dans son voisinage. Je crus en trouver un à environ 250 yards (±230 mètres) de sa maison, au sud, étagé sur cinq nappes. Je lui adressai ces renseignements avec quelques informations sur la façon de se servir de témoins. Il me répondit qu'il utilisait un pendule creux chargé de pétrole, qui oscillait d'avant en arrière jusqu'à ce qu'il arrive à 250 yards et qui alors se mit à girer rapidement. Il fut capable de repérer les cinq nappes.

Je pris alors seulement une carte de cette région et cherchai un gisement de pétrole dans le rayon de sa ville. Je localisai trois lieux d'importance variable, et en différentes nappes. Je lui dis qu'il semblait qu'il y ait un large gisement à huit nappes, à environ un mile (1 609 mètres) d'une ligne de chemin de fer, au croisement, d'un ruisseau d'eau salée, au Nord-Ouest de ce chemin de fer. Il me répondit qu'il avait pu se rendre dans cette région et qu'à un mile et vingt yards (1627 mètres) il tomba sur le gisement à huit nappes. Il me donna la profondeur probable de chaque nappe et le pourcentage de pétrole de chacune avec sa pression estimée.

Depuis ce sourcier travaille toujours sur plan avant d'aller sur place, ce qui lui donne des résultats précis.

Sur plans de propriété
Il y a quelques années, une relation m'envoie un plan de sa propriété, avec comme repères une porte et un arbre. Et il me demande de lui indiquer oU il y avait de l'eau. Je travaille sur ce plan et lui indique l'emplacement par rapport à chacun des points donnés, lui disant que l'eau semblait couler vers le Nord. Il me répond que lui-même et d'autres sourciers avaient localisé de même et que tout concordait. Il me dit aussi qu'un des sourciers avait trouvé la veine sous sa maison et qu'elle semblait couler vers le Nord. Je n'étais jamais allé dans cette région.
Un autre plan de propriété me fut envoyé d'une région inconnue de moi avec prière d'indiquer l'emplacement de l'eau. Ce que je fis et renvoyai le plan. Le propriétaire m’écrivit « je suis émerveillé de la précision du travail de sourcier à distance. J'ai eu sur place deux sourciers réputés qui m'ont donné les mêmes indications que vous ».

Il y a quelques années, je reçus un plan d'un géomètre arpenteur, se rapportant à un terrain situé à 2.000 miles (3.218 km) de distance et il me demandait de lui indiquer des emplacements. Ce que je fis et lui retournait le plan. Je fus alors prié de survoler la région, pour vérifier les emplacements que le géomètre avait jalonnés suivant mes indications. Tout fut trouvé correct, bien que les jalons fussent soigneusement dissimulés.

Une méthode peu ordinaire
J'avais utilisé une méthode peu courante pour travailler sur le plan du géomètre.
Sur le plan, un creusage avait été marqué et nommé. Je me rendis sur un terrain découvert (tout différent) et par convention mentale je me dis que ce terrain représentait la région du plan. Je pris un tronçon d'arbre pour représenter le creusage et j'opérai comme si j 1étais sur le terrain réel. Ma baguette me conduisit à un point que je marquai, après quoi à un autre point que je marquai également. Je pris les repères géométriques que je reportai sur le plan.
À noter que rien du terrain où il avait opéré par convention mentale n'avait interféré avec la propriété se trouvant à 2.000 miles de là.
Il m'est arrivé de prospecter sur plan jusqu'à des 7.000 miles de distance et de situer les emplacements qui concordaient avec ceux, trouvés par un sourcier local.

À propos de pétrole
Il est à observer qu'en Australie des millions de livres (£) ont été dépensées en recherches infructueuses par les ingénieurs et que cependant il y a du pétrole, probablement plus qu'aux Etats-Unis.
Les sourciers consultés ont été unanimes à décourager les forages entrepris aux endroits peu intéressants comme « quantités ». Et l'absence de pétrole à ces lieux de forage inutiles a toujours aussi été prédite par la lecture sur plan !

H. 0. Busby, ingénieur civil
COWRA
N.S.W.
Australie