Aujourd'hui encore la majeure partie de nos
contemporains considèrent avec le plus grand scepticisme — en dépit de preuves fréquemment
administrées, — les pratiques permettant de soulager ou de guérir un malade par simple
traitement fluidique.
Et ceux qui, devant l'évidence, sont obligés de
se rendre à la raison ont naturellement tendance à considérer comme des phénomènes
exceptionnellement doués les opérateurs dont ils ont pu apprécier les
bienfaits.
Le présent opuscule ne pourra guider les
esprits les plus réfléchis vers des spéculations beaucoup plus élevées; et en tous cas, le
travail suffira, nous en sommes convaincus, à la réalisation d'expériences concluantes
concernant la force fluidique possédée par chacun de
nous.
Nos explications permettront à tout esprit
attentif, nous en avons l'espoir,
— de se rendre compte des possibilités d'application de cette force
— pour combattre les maux dont nous sommes victimes
— ou qui désole notre entourage.
Que chacun soit convaincu d'une vérité sur
laquelle les extraordinaires et parfois effarantes observations que nous avons pu contrôler ne
laissent aucun doute. Répétons donc encore une fois que
« Tout être humain porte en lui le principe d'une puissance dont il ne soupçonne même pas
les limites...»
À lui d'apprendre à utiliser l'ensemble de
cette force pour s'élever au-dessus de la condition attribuée à l'Humanité par un matérialisme
trop étroit.
À lui d'apprendre à s'élever vers les
insoupçonnables joies de l'ultime connaissance et de mettre en valeur les incomparables dons de
son être réel.
À lui d'employer ces dons pour éviter la
douleur et faire, autour de lui, l'œuvre d'altruisme et de premier secours, qui ne saurait
atteindre le crédit du médecin.
Mais au contraire, faciliter sa tâche en donnant au malade la certitude que sa propre volonté
doit intervenir dans la grande majorité des cas pour assurer le plein succès d'une guérison ou
de l'arrêt d'un mal douloureux.
Saint-Yves-Cassac (dans
l'introduction)