Présentation
Lorsqu'on s'efforce d'expliquer le phénomène
radiesthésiste de la recherche sur le terrain, on ne tarde pas à s'apercevoir qu'on se trouve en présence
d'un fait que nous constatons, que nous vérifions et répétons de façon immuable, mais dont nous ne
parvenons pas à donner une interprétation complètement satisfaisante.
Mais, pourrait-on dire, comme je l'ai écrit
moi-même d'ailleurs, qu'importent les théories explicatives ?
Seuls importent les faits et les succès, et nous les avons !
En sciences aussi les faits sont établis ;
ils ont été observés, contrôlés et vérifiés. Cependant, on a vu des savants éminents se pencher sur les
phénomènes, les scruter et tâcher d'en extraire l'essence.
Que d'hypothèses ont été élaborées et ont
souvent été remises sur le métier, avant d'aboutir !
Les explications scientifiques, si elles
n'ajoutent rien aux faits, ont l'avantage, lorsqu'elles sont vraies, de faire prévoir de nouveaux
phénomènes et d'ouvrir la voie à de nouvelles découvertes ; en outre, elles permettent aux praticiens de
raisonner leurs méthodes, ce qui est plus satisfaisant pour l'intelligence, et surtout de manoeuvrer sans
tâtonnements et avec une sécurité qui est garante du succès.
C'est cette dernière considération qui m'a
poussé à exposer les principales hypothèses qui ont été émises pour expliquer les différentes méthodes
employées dans la découverte sensorielle, faite sur place, de l'eau ou d'autres substances contenues dans
le sol.
Je n'ignore pas combien le sujet est
délicat, et combien la tâche est ardue, et je crains que longtemps encore, le mystère continue à planer sur
ces faits étonnants.
Il n'est pas interdit d'espérer que les hommes de science, sans se montrer plus exigeants que pour d'autres
faits, ne resteront pas indifférents devant les efforts développés dans « Essai d’explication scientifique
des phénomènes de radiesthésie sensorielle » pour en trouver une explication scientifique
satisfaisante.
Abbé Jules GILLAIN.