Parmi les prétentions des sourciers, il n'en est
guère de plus inadmissible, à première vue, que celle de découvrir, sans aller sur place, des veines d'eau, des
maladies, des métaux, d'autres objets situés au loin et souvent perdus ou cachés au sein de la terre.
C'est ce qu'on appelle la prospection à distance ou
téléradiesthésie.
Et cette distance ne s'entend pas seulement de
plusieurs mètres ou de quelques décamètres, mais parfois de kilomètres, et même de milliers de kilomètres,
jusqu'à l'autre bout du monde!...
Et cela se fait tout simplement en examinant un
plan ou une photographie de l'immeuble ou de la personne dont il s'agit!...
Il n'est pas au monde un homme de bon sens pour l'accepter sans preuves multiples, irrécusables,
aveuglantes.
De telles preuves existent-elles ?
Ce pouvoir étrange, s'il existe, ne requiert-il pas une intervention surnaturelle ?
Voilà des questions auxquelles nous voudrions
répondre ici, le simple récit des surprises que nous avons rencontrées dans l'étude de ces matières et par
celui de quelques faits qui en disent plus long que toutes les théories sur la nature ou la portée de cette
étrange faculté naturelle.
Étrange faculté, disons-nous, non qu'elle soit
en elle-même plus étrange que le fonctionnement de nos sens (vue, ouïe, odorat, etc.) ou que le pouvoir de
notre esprit (pensée, abstraction, mémoire, imagination).
Il est permis de croire, comme certains le
prétendent, que tout homme possède à un certain degré le « sens radiesthésique »; mais rares sont ceux qui se
le découvrent.
L'auteur de cet ouvrage ignorait encore
totalement ses aptitudes à l'âge de 54 ans ! Et c'est un hasard qui les lui a fait découvrir. Sans la fronde de
ses jeunes voisins (voir page 38), il se serait sans doute à jamais ignoré comme sourcier.
On trouvera ici le récit de faits souvent
extérieurement insignifiants, qui font étape dans nos expériences de radiesthésie ; chacune de ces « étapes »
marqua le point de départ d'une multitude d'applications pratiques