Édition format TÉLÉCHARGEABLE 
Le Ternaire Magique de Shatan
Envoutement – Incubât – Vampirisme
|
|

Cliquez la Couverture du Livre
pour ouvrir un Extrait à
l'écran
+ Comment feuilleter l'Extrait
Des flèches gauche et droite 〈 〉 tournent les pages. Votre curseur placé sur une page se transforme en Loupe, en ?, ou autre. Cliquez et la page s'agrandit dans une fenêtre. Dans cette fenêtre, le curseur change en croix, un clique-maintenus permet de bouger la page pour lecture. Ou utilisez la molette de votre souri pour bouger verticalement. Cliquez le (X) en haut à droite pour fermer la fenêtre-loupe et continuer à feuilleter le livre.
|
|
Lorsque je publiai mon Histoire
mythique de Shatan, je me proposais de donner, au seul point de vue de la critique historique, une notion
générale des causes qui ont amené, dans les religions occidentales, la croyance à un Être du Mal. Il y a donc
bien des particularités que j'ai été obligé de négliger, quant aux moyens qui ont donné droit de cité à cette
même croyance, et qui lui ont permis de s'établir dans les idées populaires de notre époque avec toute la force
d'un dogme religieux.
Dans le présent livre, je me propose d'étudier ces moyens, qui ont surtout
prévalu du VIe au XVIIe siècle, et de les ramener, en les dépouillant de leur auréole merveilleuse, au point
exact qu'ils doivent occuper pour quiconque les examine à la lueur de la science contemporaine.
Les principaux de ces moyens sont l'Envoûtement, l'Incubât et le Vampirisme qui,
tous trois, se résument en ce qu'on appelle communément la POSSESSION.
Tel va donc être l'objet triple de ce livre : les causes ayant permis à Shatan
de revêtir jusqu'à notre époque cette gloire de puissance et de force qui en a fait à la longue le rival, sinon
le vainqueur, de la Divinité.
Charles
LANCELIN
A ceux qui pensent que la croyance à une
Divinité de Mal — croyance poussée jusqu'à cette adoration de terreur qu'en nos jours l'Occident a vouée au
Démon, comme au rival nécessaire, dogmatique, et trop souvent triomphant, du divin Archétype
—n'est ni le dernier mot, ni l'idée suprême, ni l'expression la plus
sublime des religions humaines, mais qu'au contraire cette croyance abaisse l'homme parce qu'elle avilit la
Divinité en faisant remonter à elle la causalité du Mal.
L'auteur dédie ces études. C.
L.
Back to top |
Print this
page
|