De bons esprits formés aux disciplines
scientifiques ont eu peur des bases encore incertaines de cette jeune étude de radiations incontrôlables par
des appareils connus, et ont apporté à la radiesthésie leurs méthodes critiques, avec plus ou moins
d'indulgence suivant leur tempérament.
De là sont nés de nouvelles associations, de
nouveaux mouvements déjà féconds aussi bien en physique qu'en biologie ou thérapeutique et aussi des
adversaires négateurs, médecins ou professeurs, choqués dans leurs conceptions classiques, ou exaspérés par
l'empirisme des méthodes.
Une pléiade de pendulisants surtout, venus à
l'exercice de la sourcellerie par les méthodes d'orientation mentale de Christophe, et faisant à une opération
psychique ou métapsychique la plus grande part de leurs procédés de recherche, aussi bien dans le domaine
physique ou médical direct que dans la téléradiesthésie.
Ceux-là font plus ou moins table rase de la
science officielle, et comptent, semble-t-il, autant de résultats que les précédents.
Une partie «occultisante» sourciers a embrigadé
aussitôt cette nouvelle branche de sciences conjecturales que peut être la radiesthésie ainsi comprise et a
fait du pendule l'instrument d'un sens «paranormal».
La radiesthésie scientifique ira doucement, très
doucement, mais elle aurait tort de couper les ponts avec cette avant-garde turbulente, complexe, un peu
angoissante, qu'est la moderne rabdomancie. La chimie doit beaucoup à l'alchimie.
Demandons un peu plus de discipline, de méthode
aux baguettisants et pendulisants et aussi aux partisans déterminés des méthodes d'analyse de ne pas nier ni
méconnaître un ordre de faits « hors science » .
Et que la radiesthésie vienne l'une des
premières à l'appel du Dr Carrel, pour aider à éclairer, et à conduire vers la vérité, «l'homme cet inconnu»
!...
Le présent livre voudrait servir à cette
fin.
René Lacroix-à-l’Henri
Officier T.S.F. de la Marine Marchande.