Présentation
Les phénomènes concernant les mouvements
imprimés aux tables par l'entremise d'une puissance encore inconnue, sont trop patents pour qu'il soit
permis de les discuter.
Tout au moins, les faits matériels
représentent une évidence que personne ne songe à nier.
Oui les tables, dans certaines conditions s'agitent, elles se soulèvent, glissent, oscillent, elles
frappent des coups significatifs.
Cela, nous le répétons, constitue les faits
matériels, ceux qu'il est impossible de ne pas reconnaître, puisqu'ils se reproduisent facilement devant
tous ceux qui veulent bien se prêter à l'accomplissement des rites, productifs de ces phénomènes.
Peut-être s'étonnera-t-on et dira-t-on : Pourquoi les tables seulement jouissent-elles d'un pareil
privilège ?
Cette découverte assez proche de nous, puis
qu’elle appartient au milieu du XIXe siècle, est cependant l'objet d'une contradiction, qui la situe dans
différentes contrées à des époques diverses, quoiqu’'éloignées à peine d'une quinzaine
d'années.
Si l'on en croit une revue de 1839, ces
propriétés, encore confusément déterminées, furent découvertes par deux jeunes filles d'une vingtaine
d'années, toutes deux originaires de Smyrne.
Le Cabinet de lecture de cette époque nous
donne leurs noms :
Elles s'appelaient : Dhespinon et Zambellon.
Par le hasard d'une apposition prolongée de
leurs mains sur un guéridon, elles surprirent le secret des mouvements, imprimés à la matière inerte, par
l'influence d'une force, encore mal définie, mais cependant certaine.
D'après le compte rendu du Cabinet de Lecture ces jeunes filles furent appelées à renouveler leurs
tentatives à Marseille, devant un comité de savants et ces tentatives réussirent
pleinement.
Controverses ?
Entendons-nous. Controverses, quant à l'attribution spirite des phénomènes, mais non en ce qui regarde leur
réalité, puisqu'elle peut être constatée par tous.
Ce livre vous explique tout.